Industrie verte: accord entre le ministère de l’Environnement et les industriels pour une relance durable
Le ministère de l’Environnement et les industriels unissent leurs forces pour une industrie plus verte. ©Al Markaziya

À l’occasion d’une rencontre entre la ministre de l’Environnement, Tamara Zein, et l’Association des industriels libanais (AIL), un partenariat a été scellé vendredi pour répondre aux exigences environnementales du secteur. Une attention particulière a été portée aux PME et à la préparation d’un futur congrès industriel-environnemental.

Cette rencontre a été l’occasion d’aborder les enjeux environnementaux auxquels fait face le secteur industriel, en particulier les petites et moyennes entreprises, et d’établir les bases d’une coopération active entre les deux parties.

Les discussions ont abouti à un accord sur la poursuite de la coordination entre le ministère et l’AIL, avec la préparation d’un congrès industriel-environnemental prévu prochainement. L’objectif: élaborer une feuille de route claire pour accompagner les industries vers le respect des normes environnementales, tout en favorisant une croissance économique durable.

Le président de l’AIL, Salim Zeenni, a insisté sur «l’importance d’un partenariat actif avec le ministère de l’Environnement pour bâtir une industrie respectueuse des normes écologiques». Il a rappelé que l’association s’était déjà engagée dans des programmes, liés à la réhabilitation du fleuve Litani, visant à accompagner les usines vers des standards conformes.

Il a également souligné la volonté de l’AIL de développer un programme environnemental ambitieux, basé sur des critères stricts. Il a aussi appelé à la mise en place de mécanismes de financement pour soutenir les industriels dans cette transition, en particulier en matière de traitement des eaux usées industrielles, encore inaccessible pour de nombreuses petites structures.

De son côté, Mme Zein a salué l’engagement de l’AIL, tout en regrettant l’absence de programmes publics de soutien aux usines qui souhaitent se mettre en conformité avec les exigences écologiques. «Le Liban paie aujourd’hui le prix d’un passif environnemental accumulé sur plusieurs décennies», a-t-elle souligné.

Elle a révélé qu’un projet de Fonds national pour l’environnement avait été proposé précédemment pour financer des initiatives vertes dans les secteurs industriels et autres, mais qu’il n’a jamais été approuvé. Néanmoins, des efforts sont en cours pour relancer ce fonds, dans l’espoir qu’il devienne un levier essentiel pour la transition écologique du pays.

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