Télécoms: 90% du réseau réhabilité au Liban-Sud
Le ministre des Télécommunications, Charbel Hajj, a effectué une tournée dans les régions de Rmeich, Tyr, Nabatiyeh et Saïda. ©Al Markaziya

Le ministre des Télécommunications, Charbel Hajj, a effectué une tournée dans les régions de Rmeich, Tyr, Nabatiyeh et Saïda, pour prendre connaissance de l’état d’avancement des travaux de réparation des infrastructures télécoms endommagées lors de la guerre entre Israël et le Hezbollah. Cette visite s’inscrit dans une démarche de soutien au sud libanais, durement touché par les raids israéliens, et de relance des services vitaux.

Accompagné de directeurs du ministère ainsi que des responsables des trois principaux opérateurs, Ogero (téléphonie fixe), Alfa et Touch (téléphonie mobile), le ministre a affirmé que la réhabilitation des services progresse rapidement grâce à la mobilisation collective, et a salué la résilience des habitants du Liban-Sud.

Selon les informations obtenues, du côté d’Ogero, 85% des services ont été rétablis, avec 71 centres opérationnels sur un total de 82, assurant ainsi une couverture pour 95% des abonnés.

Pour Alfa, 80% des sites endommagés ont été remis en service, soit 86 stations réparées sur 109.

Pour Touch, 90% du réseau a été réactivé, avec 166 stations de transmission réparées sur 184.

Malgré ces avancées, 52 stations demeurent hors service (23 pour Alfa, 18 pour Touch, 11 pour Ogero), leur réparation étant impossible pour l’instant pour des raisons de sécurité. Des solutions alternatives sont à l’étude.

Le ministre a annoncé que dans une prochaine phase, la priorité sera le lancement du projet de fibre optique, avec une part importante réservée aux régions du sud, notamment Nabatiyeh. Il a souligné l’importance de restaurer la confiance dans l’État et dans les institutions, rappelant que la reconstruction passe par l’investissement dans des réseaux modernes et fiables.

Enfin, le ministère a donné pour consigne de renforcer la coordination entre Ogero, Alfa et Touch afin d’éliminer les zones blanches restantes et de garantir une couverture continue aux habitants des zones les plus exposées.

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