Face à une recrudescence de cas dans plusieurs pays voisins, le ministère de l’Agriculture a mis en garde contre un risque élevé de propagation de la fièvre aphteuse sur le territoire libanais.
Dans un communiqué publié mercredi, le ministère a souligné que «les développements épidémiologiques récents dans la région, notamment l’émergence de souches virales inédites, augmentent considérablement le risque d’introduction de la maladie au Liban».
Les autorités évoquent des «indicateurs préoccupants sur le terrain», en particulier dans les zones frontalières et les pâturages partagés, qui rendent la transmission du virus plus probable en raison de la mobilité animale transfrontalière.
Face à cette menace, le ministère a appelé l’ensemble des éleveurs, agriculteurs et professionnels du secteur à renforcer immédiatement les mesures de prévention. Parmi les recommandations figurent notamment:
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Le renforcement de la biosécurité dans les exploitations avec un contrôle strict des entrées et sorties ainsi qu’une désinfection régulière des locaux et équipements.
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L’interdiction du mélange d’animaux entre fermes, en particulier dans les régions frontalières.
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La vaccination systématique du bétail, selon le protocole suivant: deux doses par an pour les vaches, une dose par an pour les moutons. Les vaccins doivent être agréés et enregistrés auprès du ministère, et administrés à la charge des éleveurs.
«La fièvre aphteuse est une maladie virale hautement contagieuse affectant principalement les ruminants. Elle peut provoquer de lourdes pertes économiques en raison d’une baisse de la productivité, ainsi que des restrictions commerciales», peut-on lire dans le communiqué.
«La prévention est une responsabilité partagée», insiste le ministère, qui appelle à une coopération étroite entre les éleveurs et les autorités pour préserver la sécurité alimentaire et la santé animale dans le pays.
Pour info: La fièvre aphteuse (également appelée maladie aphteuse) est souvent confondue avec la maladie pieds-mains-bouche (MPMB) contractée par les humains. Pourtant, il s'agit de deux affections différentes: la fièvre aphteuse touche les bovins, les ovins, les caprins et les porcs. Les humains ne contractent pas la maladie animale et les animaux ne contractent pas la maladie humaine.
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