
Le patriarche maronite, Béchara Raï, a estimé qu’"il est temps de commencer ensemble à purifier la mémoire à travers un dialogue sincère et franc, en visant la réconciliation et en renforçant la participation équilibrée dans la gouvernance et l’administration, dans le but de sauver le Liban et de le reconstruire en tant que pays-message".
"Il est essentiel de travailler ensemble sur les questions fondamentales, car la purification de la mémoire est nécessaire pour tous et constitue la seule voie vers l’unité nationale, ainsi que vers la stabilité psychologique, sécuritaire et sociale", a-t-il affirmé lors de son homélie du dimanche.
Dans ce cadre, il a évoqué le discours du président de la République, Joseph Aoun, lors de l’iftar tenu jeudi au palais présidentiel de Baabda. M. Aoun avait déclaré que "la légitimité de toute autorité au Liban repose sur l’unité et la convivialité". Selon le patriarche, cette idée découle de l’introduction de la Constitution libanaise, selon laquelle "la légitimité de toute autorité au sein de l’État réside dans le fait que nous soyons ensemble, que nous nous réjouissions ensemble, que nous résistions ensemble et que nous soyons tous sous l’égide du pacte national".
Pour Mgr Raï, le discours du président "constitue un appel à purifier la mémoire des cicatrices du passé douloureux et blessant", condition nécessaire pour "reconstruire la société".
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