Washington réaffirme son soutien conditionnel à l’armée libanaise, selon le LACC
Tournée du LACC à Washington, D.C. ©LACC

Le Comité de coordination libano-américain (LACC) a effectué une tournée à Washington, D.C., où il a tenu une série de rencontres, dans le cadre de ses efforts continus pour soutenir la cause libanaise.

Lors d’une réunion avec la sous-secrétaire adjointe aux Affaires étrangères, Natasha Franceschi, le comité a été informé que, malgré les réductions budgétaires sous l'administration Trump, l'armée libanaise continuerait de recevoir le soutien nécessaire.

Mme Franceschi a également souligné que "plus l'armée libanaise démontrerait son engagement à mettre en œuvre l'accord de cessez-le-feu, plus des pays comme les États-Unis pourraient poursuivre leur assistance", selon le communiqué publié mardi par le LACC.

"L'armée libanaise doit prouver avant tout sa capacité à collecter toutes les armes et munitions se trouvant en dehors de la légitimité de l'État, avant de solliciter un soutien américain supplémentaire", a-t-on encore souligné lors de la réunion avec le président de la commission des Affaires étrangères du Congrès, Colin Brooks.

Avec le membre du Congrès Darin LaHood, les discussions ont porté sur l'importance de l'application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies. Selon le texte, les pressions exercées au sein du Congrès pour obtenir une aide supplémentaire aux institutions constitutionnelles, militaires et sécuritaires du Liban dépendraient de la capacité du gouvernement libanais à mettre en œuvre la 1701.

Quant au membre du Congrès Darrell Issa, il a annoncé, avec deux autres représentants, son intention d’effectuer des visites répétées au Liban afin de garantir la mise en œuvre complète de la résolution 1701.

Par ailleurs, la vice-envoyée spéciale du président américain pour le Moyen-Orient, Morgan Ortagus, a réaffirmé au comité que Donald Trump était déterminé à voir se concrétiser une paix globale dans la région.

Le comité a également remis un document de travail aux missions permanentes de la Suisse, du Vatican, de l'Allemagne, de la France, du Royaume-Uni et des États-Unis auprès du Conseil de sécurité de l'ONU, ainsi qu’au bureau des affaires du Moyen-Orient du secrétaire général des Nations unies.

Ce document de travail présente les principaux défis auxquels le Liban est confronté sous les axes suivants: sécurité et souveraineté; réforme judiciaire, économique et financière; contrôle souverain des frontières et élimination de toutes les armes illégales; positionnement du Liban face aux défis géopolitiques.

Le comité souligne, dans ce document, que la nouvelle direction politique du Liban "représente une opportunité cruciale pour mettre fin à des décennies de stagnation politique, de mauvaise gestion économique et de domination incontrôlée du Hezbollah. L'affaiblissement du Hezbollah, la chute du régime Assad et le recul de l’influence iranienne offrent au Liban une fenêtre historique pour restaurer sa souveraineté et sa stabilité".

Selon le LACC, "cette opportunité sera perdue si le gouvernement libanais, sans un soutien international fort, ne prend pas des mesures décisives pour désarmer tous les acteurs non étatiques, mettre en œuvre des réformes et rétablir le contrôle de l'État. Un Liban stable et démocratique constitue un pilier essentiel de la coopération avec les États-Unis".

 

Le Comité de coordination libano-américain (LACC) comprend les institutions suivantes: The American Lebanese Policy Institute - Political Action Committee (ALPI-PAC), Assembly for Lebanon (AFL), Lebanese-American Renaissance Partnership (LARP), Lebanese For Lebanon Foundation (LFLF), Lebanese Information Center (LIC), World Lebanese Cultural Union (WLCU), et avec eux le Civic Influence Hub (CIH) en tant qu’organisation libanaise consultative.
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