Les passages informels de la frontière entre la Syrie et le Liban persistent, avec un total de 89.000 arrivées signalées à Baalbek à la date du 12 février, a annoncé mercredi le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) dans un communiqué. Seulement 20.000 sont des rapatriés libanais, a précisé l'agence.
Malgré des passages quotidiens réguliers au poste-frontière officiel de Masnaa – en moyenne 1.300 mouvements par jour –, des préoccupations sécuritaires ont interrompu le passage par celui de Qaa, tandis que celui de Arida, au nord du Liban, reste fermé pour cause de travaux.
Le HCR a souligné sa coordination constante avec les autorités libanaises pour améliorer la fourniture d'aide, en particulier aux familles déplacées confrontées à la destruction de leur logement, à des restrictions de mouvement et à des difficultés économiques. La dernière enquête de l'agence montre également qu'un nombre croissant de déplacés syriens envisagent de rentrer chez eux, et ce, malgré des préoccupations majeures, dont un moyen de subsistance, un logement sûr et la sécurité. Pour soutenir le rapatriement volontaire, le HCR a mis en place un cadre opérationnel pour le retour volontaire.
Rien qu'en janvier, l'agence a fourni une aide financière d'urgence à 6.240 déplacés et Libanais afin de réduire les risques d'expulsion et de sans-abrisme. En outre, 2.670 Libanais déplacés ont bénéficié d'une aide juridique, tandis que des volontaires ont identifié et aidé des personnes vulnérables ayant besoin d'un abri, de soins de santé et de produits de première nécessité.
Les centres communautaires et les programmes de développement social continuent d'offrir un soutien psychosocial, des sessions de sensibilisation et des services de protection. “Le HCR continue de surveiller les mouvements, de s'engager avec les communautés affectées et de coordonner avec les autorités pour s'assurer que les besoins humanitaires sont satisfaits”, conclut le communiqué.
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