Journée chargée, mercredi, pour l’ancien Premier ministre, Saad Hariri, arrivé mardi soir à Beyrouth, pour la vingtième commémoration de l’assassinat de son père, Rafic Hariri, dans un attentat à la camionnette piégée, le 14 février 2005.
Celle-ci devrait marquer en principe le retour politique du leader sunnite qui s’était retiré “à titre provisoire” de la vie politique en janvier 2022.
“Vous m’avez manqué. Je vous attends à la place (des Martyrs). Écoutez-moi vendredi”, a-t-il lancé aux journalistes qui le pressaient de questions, au terme de son entretien, à Dar el-Fatwa, avec le mufti de la République, Abdel Latif Deriane.
M. Hariri, qui a accueilli à la Maison du centre, le matin, l’ambassadrice des États-Unis, Lisa Johnson, a effectué une tournée auprès de dirigeants libanais. Il l’a entamée au palais de Baabda, où il a présenté ses vœux au président Joseph Aoun, pour son élection à la tête de l’État.
Il s’est ensuite rendu auprès du président de la Chambre, Nabih Berry, puis au Sérail, où un accueil officiel lui a été réservé, avant qu’il ne s’entretienne avec le Premier ministre désigné, Nawaf Salam.
M. Hariri a également visité le Premier ministre sortant, Najib Mikati, ainsi que l’ancien chef du gouvernement, Tammam Salam.
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