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![L’Europe suit de près la date limite du retrait israélien du Sud](/images/bibli/1920/1280/2/website-monitoring-israel.jpg)
©AFP
La nouvelle administration américaine a réaffirmé sa gestion rigoureuse des affaires étrangères par l’intermédiaire de l’adjointe de l’envoyé spécial des États-Unis au Moyen-Orient, Morgan Ortagus, qui a ouvertement appelé à l’exclusion du Hezbollah du prochain gouvernement libanais, tout en saluant la victoire d’Israël.
Cette approche, qui ne manquera pas d’aliéner et de provoquer la communauté chiite du Liban, n’est pas du goût de l’Union européenne, notamment de la France qui a rapidement appelé à la formation d’un gouvernement inclusif représentant les différentes factions et communautés libanaises.
Selon des sources informées, l’Europe n’est “pas favorable” à l’approche américaine d'aliénation de la communauté chiite qu’elle considère comme faisant partie intégrante du tissu social et politique libanais. Ce qui ne l’empêche pas de soutenir l’application complète de la résolution 1701 qui implique le désarmement du Hezbollah et le contrôle exclusif du territoire national par l’État.
Les principaux pays européens qui contribuent aux contingents de la Finul suivent également de près la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu entre le Liban et Israël, notamment le retrait israélien du sud du Liban d’ici le 18 février. Dans ce contexte, on craint que Tel-Aviv, soutenu par Washington, cherche à retarder ce retrait ou à maintenir certaines positions de surveillance à l’intérieur du territoire libanais.
Le commentaire d’Ortagus sur l’engagement de Washington en faveur du “redéploiement” des troupes israéliennes à la date limite – qui peut être interprété comme un retrait partiel – a encore aggravé les craintes que le Hezbollah n’incite les habitants du Sud à entrer de force dans les villages frontaliers face à l’armée israélienne. Si un événement de ce type venait à se produire, un massacre semblable à celui du dimance 26 janvier – 22 personnes tuées et des dizaines d’autres blessées par des tirs israéliens – pourrait se répéter.
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