C1: une dernière journée de folie avec 18 matches simultanés
Logo de la Ligue des champions de l'UEFA. ©Valery HACHE / AFP

Le premier tour de la Ligue des champions nouvelle formule s'achève mercredi (22h00 heure de Beyrouth) avec un feu d'artifice de 18 matches simultanés, la promesse d'un multiplex inédit et du suspense à tous les étages.

Un multiplex hors normes

Les frustrés de la disparition du multiplex de Ligue 1 cette saison ont leur compensation. La Ligue des champions propose mercredi soir pas moins de 18 matches en simultané. Hormis l'évident impératif d'équité sportive - pour éviter les calculs des participants -, le spectacle d'une telle soirée justifie, quasiment à lui seul, aux yeux de l'UEFA, la nouvelle formule à poule unique, 36 équipes et huit journées. "Un incroyable final", s'enthousiasme la confédération mardi dans un communiqué.

Le diffuseur unique de la compétition en France, Canal+, se frotte les mains: en dehors des rencontres diffusées individuellement, "on proposera aussi le plus grand multiplex de l’histoire", souligne Thomas Sénécal, patron des sports de la chaîne cryptée, auprès du journal Le Parisien.

Qui pour le gotha du top 8 ?

Si 24 équipes sur 36 échappent à l'élimination au bout des huit journées, seules huit sont qualifiées directement pour les huitièmes de finale et évitent les dangereux barrages de février. Seuls Liverpool (1er, 21 points) et Barcelone (2e, 18 points) sont à cette heure certains de décrocher ce sésame, et Arsenal (16 points et +12 à la différence de buts) quasi certain. Mais l'Inter Milan contre Monaco, l'Atlético Madrid à Salzbourg, l'AC Milan à Zagreb et Lervekusen contre le Sparta Prague vont devoir être sérieux pour rester dans le top 8. Quant à l'Atalanta (8e), son déplacement à Barcelone lui promet quelques sueurs froides.

Des barrages tant désirés

En septembre, nombre de clubs huppés lorgnaient bien davantage vers le top 8 que vers cette phase au nom ingrat, "les barrages", qui obstruent la route des huitièmes de finale avec une double confrontation usante en février. Une forme de déclassement pour des clubs comme le Real Madrid, Manchester City, le Bayern Munich, la Juventus Turin...

Mais cela vaut mieux qu'une voie de garage. Pour le City de Guardiola (8 points), il faut absolument gagner contre Bruges pour sortir de la 25e place. Mais même un club à l'abri comme le Real Madrid de Mbappé (16e, 12 points) espèrera, à Brest, encore grimper pour décrocher l'adversaire le plus clément en février.

Car c'est le charme de cette formule: chaque club se bat pour grappiller des places au classement, qui conditionnera leur tableau après la phase de ligue.

Les Français: trois euphories, une grosse frayeur

Le public français a peut-être davantage vibré qu'ailleurs en Europe, puisque contrairement à l'image de faiblesse qu'il véhicule à l'étranger, trois de ses quatre clubs engagés ont brillé. Brest, l'un des plus Petits Poucets de la compétition, a longtemps figuré dans le top 8. Treizième avec 13 points, les Finistériens reçoivent le Real avec l'espoir de ne pas reculer, mais disputer les barrages est déjà acquis. Tout comme pour Lille (12e, 13 points), qui accueille le Feyenoord Rotterdam après avoir réalisé plusieurs exploits (contre le Real, l'Atlético...). Et pour Monaco (10e, 13 points), au déplacement difficile à l'Inter Milan.

De son côté, le PSG, seule écurie française taillée en théorie pour jouer la gagne en C1, a longtemps paniqué à l'idée de vivre une humiliante élimination, la faute à des faux pas évitables contre le PSV Eindhoven et l'Atlético. Mais la victoire renversante contre City (4-2) mercredi dernier lui permet de se contenter d'un nul à Stuttgart mercredi pour voir les barrages.

Avec AFP

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