Des propos tenus mardi par le Premier ministre désigné, Nawaf Salam, il ressort surtout que l’annonce de la composition du gouvernement n’est pas pour bientôt.
Sur son compte X, M. Salam a démenti les informations de presse relatives à la distribution des portefeuilles et aux noms qui circulent, affirmant que rien n’a été tranché à ce sujet.
Il a également minimisé l’importance des spéculations sur l’annonce de la composition de son équipe, affirmant qu’il poursuit des consultations pour “mettre sur pied un gouvernement qui réponde aux aspirations des Libanaises et au besoin de réformes”.
Dans ce contexte, il a insisté sur le fait qu’il reste “attaché aux critères et aux principes” qu’il avait annoncés après sa désignation, pour la constitution de son équipe.
M. Salam a en outre précisé qu’il n'y a pas de date prévue pour l’annonce de la naissance du Cabinet, “contrairement à ce qui est avancé par certains”. “J’œuvre sans relâche pour la constituer”, a-t-il dit.
Après sa nomination, M. Salam s’était engagé à “ne faire aucun compromis sur les aspirations des Libanais” et à “reconstruire un Liban nouveau, en coopération totale avec le président Joseph Aoun”.
Ses efforts butent cependant sur les exigences du tandem Amal-Hezbollah qui s’accrochent essentiellement au ministère des Finances.
La mise au point de Nawaf Salam intervient après une diatribe du député Walid Baarini qui a vivement reproché au Premier ministre désigné d’exclure les sunnites du Liban-Nord et du Akkar en particulier, de ses concertations.
Sur son compte X, il l’a accusé d’avoir cédé à l’intimidation du tandem et brandi la menace d’une mobilisation contre l’action de M. Salam, voire d’un appel au fédéralisme “pour que le Akkar gère ses propres affaires”.
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