De nombreux dirigeants du monde entier ont félicité Donald Trump, devenu lundi président des Etats-Unis, pour la seconde fois.
Il s'agit du plus extraordinaire retour en politique de l'histoire américaine récente, celui d'un ancien président qui n'a jamais reconnu sa défaite en 2020, qui crie à la "vengeance" contre ses adversaires, qui a été condamné au pénal et qui a été visé cet été par deux tentatives d'assassinat.
Tour d'horizon des principales réactions à cette annonce.
Union européenne
L'Union européenne espère une "collaboration étroite" avec le nouveau président américain Donald Trump face aux "défis mondiaux", a déclaré lundi la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, en évoquant "la force durable du partenariat transatlantique".
"Meilleurs vœux, Président Donald Trump, pour votre mandat en tant que 47ème Président des États-Unis", a-t-elle écrit sur X. "L'UE espère travailler en collaboration étroite avec vous pour relever les défis mondiaux. Ensemble, nos sociétés peuvent atteindre une plus grande prospérité et renforcer leur sécurité commune", a ajouté la responsable allemande.
Russie
Le président russe Vladimir Poutine a félicité son homologue américain et s'est dit "ouvert au dialogue" sur l'Ukraine pour aboutir à une "paix durable", trois ans après s'être lancé à l'assaut de son voisin.
Royaume-Uni
Le roi Charles III a envoyé un message personnel de félicitations à Donald Trump, a indiqué le palais de Buckingham.
Dans ce message, le roi évoque "la relation spéciale et durable entre le Royaume-Uni et les États-Unis", selon la même source.
Canada
"Nous sommes plus forts lorsque nous agissons ensemble", a déclaré le Premier ministre canadien Justin Trudeau, félicitant Donald Trump pour son investiture.
"Le Canada et les États-Unis entretiennent le partenariat économique le plus fructueux au monde et sont le premier partenaire commercial l'un de l'autre", a rappelé le chef du gouvernement du Canada, qui redoute que le président américain ne mette à exécution sa menace d'imposer des droits de douane de 25%.
Israël
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a félicité le nouveau président américain, lui promettant "les plus beaux jours" des relations entre les deux pays dans les années à venir.
"Les plus beaux jours de notre alliance sont encore à venir", a-t-il déclaré dans un message vidéo. "Je pense que retravailler ensemble va porter l'alliance États-Unis-Israël à de plus hauts sommets encore", a-t-il ajouté.
Ukraine
Volodymyr Zelensky a félicité Donald Trump, disant avoir l'espoir que le nouveau président américain permette d'atteindre une "paix juste et durable" dans le conflit en Ukraine.
"Le président Trump est toujours décisif, et la politique de paix par la force qu'il a annoncée offre l'opportunité de renforcer le leadership américain et de parvenir à une paix juste et durable, ce qui est la priorité absolue", a indiqué le dirigeant ukrainien dans un message sur X.
Allemagne
Le chancelier Olaf Scholz a souhaité la poursuite "de bonnes relations transatlantiques" avec les États-Unis, "allié le plus proche" de l'Allemagne, sous la présidence de Donald Trump.
"Aujourd'hui, le président Donald Trump entre en fonction. Félicitations ! Les États-Unis sont notre allié le plus proche et l'objectif de notre politique est toujours d'entretenir de bonnes relations transatlantiques. L'UE, qui compte 27 membres et plus de 400 millions de personnes, est une union forte", a écrit le dirigeant sur X.
Inde
Le Premier ministre indien Narendra Modi a félicité lundi son "cher ami" Donald Trump, en appelant de ses vœux une coopération étroite entre Washington et New Delhi.
M. Modi s'est dit "impatient", dans un message publié sur X, de "travailler de nouveau en étroite collaboration" avec Donald Trump afin de "bâtir un meilleur avenir pour le monde" qui "bénéficiera à nos deux pays".
Otan
"Avec le retour du président Trump, nous allons booster les dépenses de défense et la production (d'armement)", a écrit sur X le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte. "Ensemble, nous pouvons aboutir à la paix grâce à la force, grâce à l'Otan", a-t-il ajouté.
Brésil
Le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva a exprimé lundi son souhait que les États-Unis demeurent un "partenaire historique" du Brésil sous l'administration du républicain Donald Trump, allié de son rival d'extrême droite Jair Bolsonaro.
"Nous ne voulons pas de querelles, ni avec le Venezuela, ni avec les Américains, ni avec la Chine, l'Inde ou la Russie", a déclaré Lula.
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