Loïc Nervi, \
Géraldine Ghostine, présidente de l'association Mon Liban d’Azur et Loïc Nervi. ©@IDmediacannes/Géraldine Ghostine

Loïc Nervi, boulanger originaire du Var, part au Liban en mission humanitaire du 28 janvier au 9 février 2025. Accompagné de l’association Mon Liban d’Azur, présidée par Géraldine Ghostine, il mettra son savoir-faire au service des populations vulnérables, en fabriquant et partageant du pain. Cette initiative mêle gastronomie, entraide et transmission culturelle.

Loïc Nervi, boulanger français originaire du Var, se prépare à quitter la France pour une mission humanitaire au Liban du 28 janvier au 9 février 2025. Accompagné par l'association Mon Liban d’Azur, présidée par Géraldine Ghostine, il apportera son expertise à Beyrouth pour soutenir des initiatives solidaires et mettre en avant l'importance du pain comme aliment universel. Ce "boulanger sans frontières" espère marquer les esprits en fabriquant et en partageant du pain, des viennoiseries et des brioches avec les populations vulnérables.

Pour Géraldine Ghostine, la gastronomie joue un rôle clé dans le rayonnement culturel. "Elle occupe une place essentielle, nourrissant les âmes tout en permettant des moments de retrouvailles et de partage. La gastronomie est un vecteur de convivialité et de rapprochement entre cultures." Arrivée au Liban en mars 2018, elle a immédiatement perçu le potentiel de synergie entre les cultures française et libanaise, dans des domaines aussi variés que la gastronomie, le tourisme et les échanges culturels. "J’avais quitté Nice, ville méditerranéenne, où j’ai vécu plus de 10 ans, pour m’installer à Beyrouth, ville également méditerranéenne. J’ai immédiatement vu les liens de synergie entre deux cultures pourtant différentes, les projets potentiels d’un point de vue gastronomique, touristique et culturel, les rapprochements entre nos deux pays, nos institutions, nos municipalités et les relations historiques des habitants. J’ai créé Mon Liban d’Azur en 2019 pour établir des ponts entre ces deux pays avec l’appui de partenaires publics et privés, aussi bien au Liban qu’en France." "Le projet du chef Loïc Nervi s’inscrit avant toute chose dans un cadre humanitaire", poursuit-elle.

Loïc Nervi interviendra dans des contextes variés, alliant solidarité alimentaire et formation professionnelle, pour venir en aide aux personnes en situation de précarité (à la Cuisine de Mariam), aux enfants atteints d’autisme et de trisomie (via l’association U Diversity), aux enfants cancéreux (en partenariat avec Chance Association et The Smallville Hotel à l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, le 4 février), ainsi qu’aux enfants issus de milieux défavorisés à Tyr (en collaboration avec le Rotary Club de Beirut Cedars et l’Hôtel-Dieu de France). Il apportera également son savoir-faire aux patients de l’Hôtel-Dieu et de l’hôpital militaire, tout en animant une masterclass destinée aux étudiants en hospitality management de l’Institut de gestion des entreprises de l’USJ.

Pour cet artisan passionné, le pain représente bien plus qu’un simple aliment de base: il symbolise un lien universel et rassembleur, chargé d’émotion et de culture. Pour Géraldine Ghostine, cette mission va bien au-delà du simple geste de partage. "Il œuvre dans un intérêt général dans un but complètement désintéressé."

Avec une telle diversité d’actions prévues, cette mission représente un défi logistique et affectif pour le boulanger, qui est pourtant prêt à s’investir entièrement dans ce projet, afin de venir en aide à ceux qui traversent une période sombre. À Géraldine Ghostine de conclure: "Il a du pain sur la planche."

 

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