Macron et ben Salmane vont apporter \
Le président français Emmanuel Macron accueille le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée au Palais de l'Élysée à Paris, le 16 juin 2023. ©Ludovic Marin / AFP

Le président français Emmanuel Macron et le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane vont apporter "tout leur soutien" à la formation d'un "gouvernement fort" au Liban, a indiqué jeudi l'Élysée à l'issue d'un entretien téléphonique entre les deux dirigeants.

Lors de cet échange – survenu mercredi – , ils ont indiqué qu’"ils apporteraient tout leur soutien aux consultations menées par les nouvelles autorités libanaises en vue de nommer un gouvernement fort, capable de rassembler la diversité du peuple libanais, d’assurer le respect du cessez-le-feu entre Israël et le Liban et de mener les réformes nécessaires à la prospérité, à la stabilité et à la souveraineté du pays", a ajouté la présidence française.

L’élection du président Joseph Aoun et la nomination du Premier ministre Nawaf Salam ouvrent une "ère nouvelle pour le Liban" et donnent un "signal important à la communauté internationale pour qu’elle se réengage", soulignent les deux dirigeants, selon le communiqué de l’Élysée.

Emmanuel Macron et Mohammed ben Salmane ont aussi "marqué leur plein soutien aux Forces armées libanaises" pour la mise en œuvre du cessez-le-feu avec Israël dans le sud du pays. Ils ont également "évoqué les prochaines étapes, notamment pour appuyer la reconstruction".

Le président français, très impliqué ces dernières années dans la recherche d'une solution au Liban, englué dans une crise politique, économique et financière, va rencontrer vendredi à Beyrouth le nouvel exécutif.

L'Arabie saoudite avait fortement réduit son soutien au Liban ces dernières années face à la montée en puissance du Hezbollah dans ce pays.

Mais le mouvement chiite pro-iranien ressort très affaibli de son affrontement militaire avec Israël et de la chute de son allié Bachar el-Assad en Syrie, ce qui a facilité l'élection d'un président au Liban le 9 janvier après plus de deux ans de blocage.

Avec AFP

 

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