Pour la deuxième journée consécutive, le Premier ministre désigné, Nawaf Salam, a mené les consultations parlementaires non contraignantes à l’issue desquelles il doit se rendre au palais de Baabda pour informer le président Aoun des résultats de ses réunions.
À la fin du premier round, qui s’est terminé jeudi à 13h, les députés que M. Salam a rencontrés ont, en grande partie, appelé à la nécessité de former, dans les plus brefs délais, un nouveau gouvernement.
Se réjouissant de la “nouvelle étape qui s’ouvre au Liban”, le député indépendant, Jean Talouzian, a mis l’accent sur l’importance de “mettre fin à l’effondrement” du pays. Une position que partagent les députés Oussama Saad, Charbel Massaad et Michel Daher qui a également abordé la question de la fuite des cerveaux.
Pour leur part, les parlementaires Jamil el-Sayyed et Jihad Samad ont tenté de justifier la non-participation du tandem Amal-Hezbollah aux consultations, prétextant le contexte sécuritaire houleux dans lequel se sont déroulées tant l’élection du président de la République que la désignation du Premier ministre. M. Sayyed a, dans ce sens, rappelé que ces démarches ont été entreprises sous le feu des attaques, dans un but d’écarter la résistance du processus. M. Samad a, lui, proposé la formation d’un gouvernement extraparlementaire, composé de 14 membres et qui veillerait au retrait des Israéliens des territoires occupés.
Ihab Matar, député indépendant de Tripoli, a partagé, à l'issue de sa réunion qu'il ne formulait pas de demandes spécifiques concernant la composition du gouvernement, tout en exprimant le souhait que celui-ci accorde une plus grande importance au nord du pays.
“Toutes les parties prenantes se doivent de respecter les textes de loi et la Constitution”, a martelé, de son côté, le député de Saïda Abdel Rahmane el-Bizri.
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