Salam: la reconstruction du Liban n'est pas une simple promesse, mais un engagement
Salam s'engage pour la reconstruction du Liban ©Al-Markazia

Le Premier ministre désigné Nawaf Salam s’est dit engagé dans le processus de reconstruction de l’État, conformément à ce qui a été évoqué dans le discours du nouveau président de la République, le général Joseph Aoun. “Nous nous devons de garantir le droit à la reconstruction”, a-t-il signalé, avant de poursuivre: “Ceci n’est pas une simple promesse, mais un engagement ferme pour permettre aux Libanais de revenir chez eux”. Il faisait notamment allusion aux habitants du Liban-Sud et de la banlieue sud de Beyrouth, dont les propriétés ont été dévastées lors de la guerre qui a opposé le Hezbollah à Israël.

À l’issue d’une réunion tripartite qui s’est tenue mardi, à Baabda, entre MM. Aoun et Salam et le président du Parlement, Nabih Berry, le chef de l’exécutif a souligné qu’il était “temps d’entamer un nouveau chapitre, fondé sur la justice, la sécurité, le progrès et les opportunités, afin que le Liban devienne un pays où les citoyens sont libres et égaux en droits et en devoirs”.

S’adressant aux députés qui l’ont désigné lundi, à l’issue de consultations parlementaires contraignantes, il les a remerciés pour leur confiance.

Il s’est dit empressé d’œuvrer à “concrétiser les aspirations de la jeunesse libanaise qui tend au changement et à un État de droit, juste et égalitaire”, considérant que “la reconstruction du pays, l’application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies et de toutes les dispositions de l’accord sur le cessez-le-feu constituent des engagements contraignants et non de simples promesses”.

M. Salam a considéré que parmi les défis les plus importants à relever figurent principalement “l’extension de l’autorité de l’État sur tout le territoire libanais et la mise en œuvre de l’accord de Taëf, conditions sine qua non pour la sécurité et la stabilité du pays”. “Nous devons ainsi évaluer ce qui a été accompli et combler les lacunes restantes”, a-t-il indiqué dans ce sens.

Par ailleurs, M. Salam a étroitement relié la notion de progrès à celle de justice, estimant que nous ne pouvons parler de progrès avant d’avoir rendu justice aux victimes de l’explosion au port de Beyrouth”.

Qualifiant cette nouvelle phase de tournant majeur, le chef du cabinet a dénoncé le “gaspillage des opportunités” qui se sont offertes au Liban, assurant que “ses compétences et son expérience politique” font de lui une personnalité qui “rassemble et qui n’exclut personne”. “Mes mains sont tendues à tous, et je veillerai à ce qu’aucun citoyen ne se sente lésé."

De son côté, le président de la Chambre, Nabih Berry, a quitté le palais présidentiel sans faire de déclaration.

 

 

Commentaires
  • Aucun commentaire