Le président français Emmanuel Macron a souhaité jeudi un "plein succès" au président libanais nouvellement élu, le général Joseph Aoun, et "convenu" avec lui de "se rendre au Liban très prochainement", a annoncé l'Élysée dans un communiqué.
La France "continuera de se tenir aux côtés du Liban et de son peuple", a-t-il souligné lors d'un entretien téléphonique, en rappelant qu'elle s'était déjà "fortement mobilisée" depuis plus de deux ans pour sortir le Liban du "vide institutionnel".
Le commandant en chef de l'armée libanaise a été élu président par le Parlement après une vacance de plus de deux ans à la tête de l'État qui a aggravé les crises économique et politique dans lesquelles le pays est plongé.
"Le chef de l'État a indiqué au président Aoun que la France soutiendrait ses efforts pour mener à bien rapidement la constitution d'un gouvernement capable de rassembler les Libanais, de répondre à leurs aspirations et à leurs besoins, et de mener les réformes nécessaires au redressement économique, à la reconstruction, à la stabilité, à la sécurité et à la souveraineté du Liban", a relevé la présidence française.
"Elle appuiera le dialogue national que conduira le président Aoun à cet effet et appelle tous les responsables libanais à contribuer au succès de sa mission, au bénéfice de toutes les Libanaises et tous les Libanais", a souligné l'Élysée.
La France est aussi "résolument engagée", au côté des Libanais, pour la "bonne mise en œuvre du cessez-le-feu conclu entre le Liban et Israël le 27 novembre 2024", sous les auspices du président américain Joe Biden et d'Emmanuel Macron.
Un mécanisme de surveillance réunissant la France, les États-Unis, le Liban, Israël et la force de paix de l'ONU au Liban, Finul, a été mis en place pour surveiller son application et ses violations.
La France continuera à "apporter son soutien aux Forces armées libanaises aussi bien à titre national que dans le cadre de la Finul", a encore fait valoir Emmanuel Macron.
Le président français s'est personnellement engagé sur ce dossier, multipliant les appels pressants à la classe politique libanaise pour qu'elle dépasse ses divisions.
Il s'est rendu à deux reprises au Liban après l'explosion en août 2020 du port de Beyrouth, qui avait ravagé la capitale et fait plus de 200 morts et des milliers de blessés, pour tenter d'aider le pays à sortir de l'ornière politique et économique dans laquelle il est enlisé.
Avec AFP
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