Réactions locales à l’élection de Joseph Aoun à la présidence
L'arrivée du président de la République, Joseph Aoun, au Parlement, le 9 janvier 2025. ©Al-Markazia

Les réactions se sont multipliées sur la scène locale à la suite de l’élection du général Joseph Aoun à la présidence de la République, mardi.

Le président de la Chambre, Nabih Berry, a exprimé ses félicitations à Joseph Aoun au nom de "la nation libanaise et des Libanais", particulièrement en ces circonstances critiques, notamment dans le sud du Liban. "Le Liban a besoin de tout, le Sud a besoin de tout et nous attendons tous le nouveau mandat", a-t-il ajouté. 

Le ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, a également exprimé ses félicitations, décrivant Joseph Aoun comme "le leader du processus d’édification de l’État".

De son côté, l’ancien Premier ministre Saad Hariri a exprimé, sur la plateforme X, ses félicitations "au Liban, à l’État et au peuple, pour l’élection du général Joseph Aoun à la présidence de la République". Selon lui, cette élection ravive "l’espoir de redonner vie aux institutions constitutionnelles pour faire face aux défis difficiles, qui sont nombreux en ces temps".

Le député des Forces libanaises (FL), Georges Adwan, a estimé que "tous les Libanais doivent se rassembler autour du président de la République, y compris le Hezbollah". Ce dernier devrait, selon M. Adwan, retrouver son rôle politique.

"Nous tournons une page de l’histoire du Liban et le président Joseph Aoun arrive pour ouvrir une nouvelle page avec des engagements clairs, a-t-il poursuivi. Il s'est engagé devant les Libanais à ce que l'État impose son autorité et qu'il n'y ait d'autres armes que celles de la légitimité et de l'armée".

"Le parti FL a vu dans le discours du président de la République tout ce qu'il réclamait et aspirait à obtenir", a conclu M. Adwan.

Quant au député Mohammad Raad, chef du bloc de la Fidélité à la résistance, il a expliqué qu’en retardant leur vote pour Joseph Aoun, les députés du Hezbollah ont voulu adresser un message, à savoir qu’"ils sont les gardiens de l’entente nationale dans le pays".

Le député Nadim Gemayel a commenté, sur son compte X, le discours du nouveau président, le désignant comme "une feuille de route pour un nouveau Liban, un Liban débarrassé des armes des milices et du terrorisme, un État fort grâce à ses institutions et à sa justice, et la fin des occupations".

Pour sa part, l’émissaire américain pour le Liban, Amos Hochstein, a indiqué que "l'élection de Joseph Aoun est un pas vers la paix et la stabilité au Liban".

De même, la coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, Janine Hennis-Plasschaert, a salué cette élection comme une première étape longtemps attendue pour sortir de la vacance politique et institutionnelle au Liban, offrant ainsi au peuple libanais des institutions gouvernementales efficaces répondant à leurs aspirations.

Mme Plasschaert a par ailleurs souligné l’importance d’"accélérer la désignation d’un Premier ministre et la formation d’un gouvernement sans aucun retard, car les tâches qui incombent à l’État libanais sont énormes et ne permettent pas de perdre davantage de temps". "Il est temps pour chaque décideur de placer l’intérêt du Liban au premier plan, au-dessus de toute considération personnelle ou politique", a-t-elle poursuivi.

Elle a également affirmé que les Nations unies se réjouissaient de travailler avec le président Joseph Aoun et les autorités concernées pour soutenir le Liban dans ses démarches concrètes et utiles pour atteindre ces objectifs.

Par ailleurs, l'ambassadrice de l'Union européenne au Liban, Sandra De Waele, a estimé que "les déclarations du président Joseph Aoun sont très encourageantes: responsabilité envers les générations futures, unité entre les communautés, réformes et monopole des armes détenu par l'État".

"Nous attendons avec impatience la formation rapide d'un gouvernement comme prochaine étape. L'UE est prête à apporter son soutien", peut-on lire sur son compte X.

À son tour, l'ambassadrice américaine au Liban, Lisa Johnson, a félicité le président Joseph Aoun. "Nous accordons une grande importance à notre partenariat de longue date avec le Liban et nous nous engageons à travailler en étroite collaboration avec le président Aoun alors qu'il entame ses efforts pour unir le pays, mettre en œuvre des réformes et garantir un avenir prospère au Liban", peut-on lire sur le compte X de l’ambassade des États-Unis à Beyrouth.

Pour sa part, l’ambassadeur britannique Hamish Cowell a précisé que l'élection du président Joseph Aoun était un signe d'espoir après de nombreux défis.

L'ambassade d'Iran au Liban a publié sur le réseau social X, saluant  l'élection de Joseph Aoun à la présidence libanaise, en espérant que les deux pays pourront coopérer pour servir des "intérêts communs", selon un message.

"Nous félicitons le Liban, pays frère, pour l'élection du général Joseph Aoun à la présidence de la République (et) nous avons hâte (...) de coopérer dans différents domaines d'une manière qui serve les intérêts communs de nos pays", a indiqué la mission iranienne à Beyrouth.

 

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