L'aviation israélienne a mené des frappes successives sur les hauteurs de Qoussaya, dans la région de la Békaa centrale, ciblant trois sites vendredi matin.
Cette attaque dans la Békaa est la seconde depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu au Liban le 27 novembre dernier. Un raid israélien avait déjà visé, mercredi, la plaine de la localité de Taraya, à l'ouest de la ville de Baalbeck.
Par ailleurs, le porte-parole de l'armée israélienne, Avichay Adraee, a annoncé que des avions de combat ont mené vendredi "des frappes sur des infrastructures au poste-frontière de Jenta, à la frontière libano-syrienne, utilisées pour l’acheminement d’armes via la Syrie, à destination du Hezbollah".
"L'unité 4400, responsable de l'armement du Hezbollah et de la contrebande d'armes à partir de l'Iran par l’intermédiaire de ses agents vers le Liban, cherche à ravitailler le groupe en armes", peut-on lire sur la plateforme X.
Dans ce cadre, M. Adraee a rappelé l'élimination, en octobre dernier, du chef de l'unité 4400, Mohammad Jaafar Qasir, et de son successeur, Ali Hassan Gharib, à Damas, ainsi que d'autres responsables de l'unité".
Pour sa part, le commandant de l'armée de l'air israélienne, Tomer Bar, a indiqué avoir attaqué huit points de passage frontaliers entre le Liban et la Syrie, dans la nuit de jeudi, à la suite de nouvelles tentatives d'acheminement d’armes, selon lui.
En outre, l’artillerie israélienne a bombardé la localité de Aïta el-Chaab, au Liban-Sud.
Une patrouille conjointe de l'armée libanaise et du contingent indonésien de la Finul a parcouru la région de Wadi el-Houjeir pour vérifier le retrait de l’armée israélienne à la suite de l’incursion opérée jeudi.
Dans ce contexte, la porte-parole adjointe de la Finul, Kandice Ardiel, a déclaré que la mission onusienne "a reçu hier matin (jeudi) une demande de l'armée israélienne pour évacuer un civil blessé d'une zone proche de la ville de Talloussé, dans le sud du Liban".
Dans une déclaration à l'Agence nationale de l'information (ANI), Mme Ardiel a affirmé que "les soldats de la paix de la Finul, accompagnés de la Croix-Rouge libanaise, se sont rendus pour évacuer le civil". Ce dernier est un employé d'un fournisseur de la Finul, qui se rendait à son travail dans une base de la Finul, a-t-elle précisé. Il a été transporté à l'hôpital de Tebnine.
Mme Ardiel a, dans ce cadre, rappelé à toutes les parties que "les civils doivent être protégés en tout temps et que toute action causant des blessures aux civils est inacceptable".
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