Selon des informations relayées par le Financial Times, la nouvelle administration du président américain, Donald Trump, envisage de relancer une politique de «pression maximale» afin de «mettre en faillite» les capacités financières de l’Iran.
Trump souhaiterait ainsi renforcer les sanctions contre l’Iran, en particulier en limitant ses exportations de pétrole, essentielles à l’économie de Téhéran. Cependant, durant sa campagne, le nouveau président américain avait affirmé vouloir conclure un accord avec l’Iran. Une position surprenante, puisqu’il avait lui-même retiré les États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien en 2018.
L’objectif de la nouvelle administration américaine serait donc d’exercer une pression maximale sur l’Iran pour le contraindre à négocier avec les États-Unis.
Par ailleurs, les exportations de pétrole brut iranien ont triplé ces quatre dernières années, principalement grâce aux échanges avec la Chine.
De son côté, l’Iran a critiqué ce plan américain. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré sur X: «Tenter une ‘pression maximale 2.0’ n’aboutira qu’à une ‘défaite maximale 2.0’. Une meilleure idée: essayer la ‘sagesse maximale’ – pour le bénéfice de tous.»
Après plusieurs entretiens jeudi à Téhéran avec Rafael Grossi, directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Araghchi a réaffirmé sur X que Téhéran était disposé à négocier «sur la base de notre intérêt national et de nos droits inaliénables», tout en précisant qu’il n’était «pas prêt à négocier sous pression et intimidation!».
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