Pour la seconde fois, l’ancien leader du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, a refusé de rencontrer un responsable iranien, adhérant à sa position de “refuser de rencontrer toute personnalité iranienne qui considère le Liban comme un champ de bataille pour ses guerres avec d’autres”.
Aujourd'hui vendredi, c'est Ali Larijani, conseiller du Guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, en visite officielle à Beyrouth qui en a fait les frais. Selon le site Internet Loubnan al-Kabir (Grand Liban), M. Joumblatt a décliné une invitation à rencontrer M. Larijani.
C'est la deuxième fois que M. Joumblatt refuse de rencontrer des responsables iraniens. En effet, il avait lui-même annoncé qu'il avait rejeté une invitation à rencontrer un haut responsable iranien à l'ambassade iranienne à Beyrouth.
M. Joumblatt avait raidi sa position à l'égard de Téhéran après les déclarations du président du Parlement iranien et du ministre des Affaires étrangères sur les négociations concernant le Liban, arguant qu'il refusait de transformer le Liban en une arène de conflit par procuration, comme il l'avait déjà déclaré lors d'une interview accordée mardi au journal Al-Akhbar.
“Je ne suis pas prêt à cela tant que la République islamique d'Iran considère le Liban comme une arène ouverte pour un conflit ou une guerre par procuration avec les États-Unis et Israël. Nous avons eu suffisamment de guerres par procuration, depuis l'époque des Palestiniens jusqu'à la période syrienne”, avait-t-il affirmé.
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