Un accord de prêt de la Banque mondiale, d'une valeur de 150 millions de dollars, consacré à l’achat de blé, a été approuvé jeudi par les deux commissions parlementaires des Finances et du Budget, et des Affaires étrangères. Toutefois les deux commissions ont émis des remarques et demandé des clarifications au gouvernement, qui devrait y répondre avant l’approbation du texte en séance plénière.
À l’issue de la réunion de la commission des Finances, son président, Ibrahim Kanaan, a indiqué qu’elle a approuvé cet accord de prêt, précisant que les députés ont soulevé un certain nombre de réserves et posé des questions qui concernent notamment les modalités de paiement et de remboursement du prêt, le taux de change, ainsi que les bénéficiaires (les Libanais seulement ou les réfugiés syriens aussi ?) et le rôle du ministère de l’Économie et de la direction générale des céréales.
M. Kanaan a précisé que «le gouvernement est invité à répondre, lors de la séance plénière, à une série de questions afin que nous soyons sûrs que ce prêt sera dépensé conformément aux règles et qu'il fait l'objet d'un contrôle effectif».
Le président de la commission des Finances et du Bugdet Ibrahim Kanaan ©Ali Fawaz
Affaires étrangères
Pour sa part, le président de la commission des Affaires étrangères, Fadi Alamé, a déclaré, à l’issue de la réunion de la commission, qu’elle a approuvé le prêt, précisant qu’il s’étend sur dix-huit ans et que les taux d’intérêt sont bas. Il a relevé que l’un des objectifs de ce prêt «est de réduire le gaspillage résultant, volontairement ou pas, des activités des cartels qui traitent le dossier du blé».
Le député Fadi Alamé, président de la commission parlementaire des Affaires étrangères ©Ali Fawaz
«Nous avons un problème au niveau de l’importation du blé, de sa distribution, et de son envoi aux minoteries et aux boulangeries, et les conditions imposées par la Banque mondiale dans cet accord nous permettront de mieux contrôler cette chaîne», a précisé M. Alamé.
Il a souligné que la question des modalités de remboursement du prêt devait être clarifiée, ajoutant que les députés ont demandé à savoir si les réfugiés syriens en bénéficieront également, et ont invité le gouvernement à inclure ce prêt dans un cadre plus large relatif à toute la politique de subvention du gouvernement.
Crédit de 10.000 milliards
La commission des Finances, qui s’est réunie en présence du vice-Premier ministre sortant, Saadé Al-Shami, et du ministre sortant des Finances, Youssef Khalil, a en outre approuvé un crédit supplémentaire de 10 mille milliards de livres libanaises pour les salaires et autres besoins des services publics, tels que l'hospitalisation, l'armée et les forces de sécurité.
M. Kanaan a précisé que la commission fera pression sur le gouvernement pour qu'il présente la semaine prochaine sa vision relative au taux de change qui sera adopté dans le budget, afin que la commission finalise son approbation du projet de budget 2022, achevé à hauteur de 90 pour cent. Il a relevé que le gouvernement devait déduire le crédit supplémentaire approuvé aujourd'hui des crédits du budget 2022.
Kanaan a souligné que «les gens ne sont pas en mesure de payer des taxes et des frais sur le taux de Sayrafa ou du marché parallèle», ajoutant «qu’il y a une récession économique de 90 %, et que les frais et les taxes ne peuvent pas être augmentés».
«Par conséquent, il faut élaborer un plan intégré et renforcer la croissance et la confiance dans l'économie libanaise avant de parler de taux de change élevés, réalistes ou logiques pour déterminer les impôts», a-t-il poursuivi.
Concernant le projet de loi sur la levée du secret bancaire, il a précisé que la commission des Finances tiendra une réunion lundi pour l’approuver de façon définitive.
À l’issue de la réunion de la commission des Finances, son président, Ibrahim Kanaan, a indiqué qu’elle a approuvé cet accord de prêt, précisant que les députés ont soulevé un certain nombre de réserves et posé des questions qui concernent notamment les modalités de paiement et de remboursement du prêt, le taux de change, ainsi que les bénéficiaires (les Libanais seulement ou les réfugiés syriens aussi ?) et le rôle du ministère de l’Économie et de la direction générale des céréales.
M. Kanaan a précisé que «le gouvernement est invité à répondre, lors de la séance plénière, à une série de questions afin que nous soyons sûrs que ce prêt sera dépensé conformément aux règles et qu'il fait l'objet d'un contrôle effectif».
Le président de la commission des Finances et du Bugdet Ibrahim Kanaan ©Ali Fawaz
Affaires étrangères
Pour sa part, le président de la commission des Affaires étrangères, Fadi Alamé, a déclaré, à l’issue de la réunion de la commission, qu’elle a approuvé le prêt, précisant qu’il s’étend sur dix-huit ans et que les taux d’intérêt sont bas. Il a relevé que l’un des objectifs de ce prêt «est de réduire le gaspillage résultant, volontairement ou pas, des activités des cartels qui traitent le dossier du blé».
Le député Fadi Alamé, président de la commission parlementaire des Affaires étrangères ©Ali Fawaz
«Nous avons un problème au niveau de l’importation du blé, de sa distribution, et de son envoi aux minoteries et aux boulangeries, et les conditions imposées par la Banque mondiale dans cet accord nous permettront de mieux contrôler cette chaîne», a précisé M. Alamé.
Il a souligné que la question des modalités de remboursement du prêt devait être clarifiée, ajoutant que les députés ont demandé à savoir si les réfugiés syriens en bénéficieront également, et ont invité le gouvernement à inclure ce prêt dans un cadre plus large relatif à toute la politique de subvention du gouvernement.
Crédit de 10.000 milliards
La commission des Finances, qui s’est réunie en présence du vice-Premier ministre sortant, Saadé Al-Shami, et du ministre sortant des Finances, Youssef Khalil, a en outre approuvé un crédit supplémentaire de 10 mille milliards de livres libanaises pour les salaires et autres besoins des services publics, tels que l'hospitalisation, l'armée et les forces de sécurité.
M. Kanaan a précisé que la commission fera pression sur le gouvernement pour qu'il présente la semaine prochaine sa vision relative au taux de change qui sera adopté dans le budget, afin que la commission finalise son approbation du projet de budget 2022, achevé à hauteur de 90 pour cent. Il a relevé que le gouvernement devait déduire le crédit supplémentaire approuvé aujourd'hui des crédits du budget 2022.
Kanaan a souligné que «les gens ne sont pas en mesure de payer des taxes et des frais sur le taux de Sayrafa ou du marché parallèle», ajoutant «qu’il y a une récession économique de 90 %, et que les frais et les taxes ne peuvent pas être augmentés».
«Par conséquent, il faut élaborer un plan intégré et renforcer la croissance et la confiance dans l'économie libanaise avant de parler de taux de change élevés, réalistes ou logiques pour déterminer les impôts», a-t-il poursuivi.
Concernant le projet de loi sur la levée du secret bancaire, il a précisé que la commission des Finances tiendra une réunion lundi pour l’approuver de façon définitive.
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