Dimanche, les bureaux de vote ont fermé en Australie au terme d’une journée marathon pour l’élection des 128 députés du Parlement libanais. Cependant, les résultats du scrutin ne seront connus que le 16 mai, soit après le dépouillement des urnes, au lendemain des élections qui se dérouleront le 15 mai au Liban.
Il s’est révélé, sur base des observations sur le terrain à travers les machines électorales sur place, que les Forces libanaises ont été les plus actives et semblent avoir raflé un nombre important de voix dans les circonscriptions où elles ont présenté des candidats.
Lors de cette journée électorale sur le continent australien, les yeux étaient rivés sur le taux de participation qui cristallisait tous les espoirs. C’est sur cette base d’ailleurs que les machines électorales s’étaient préparées. Mais ces dernières se sont heurtées à de nombreux obstacles qu’elles dénonçaient déjà en amont des élections, dont notamment le fait que le vote n'était pas autorisé pour les détenteurs d’extraits d’état civil alors que ces documents avaient été autorisés pour les inscriptions sur les listes d’électeurs. De nombreux électeurs ont été ainsi induits en erreur. D’autres ont eu la surprise de ne pas trouver leurs noms sur ces listes alors qu’ils avaient pris soin de s’inscrire, sans compter que certains chefs de bureaux de vote et leurs assesseurs n'avaient pas une expérience suffisante pour gérer le processus électoral.
Les élections ont également révélé de multiples failles liées à la dispersion des électeurs, si bien que certains d'entre eux, inscrits à Sydney, se sont vu désigner un bureau de vote à Canberra ou dans une autre ville. Cette aberration n’a pas entamé pour autant leur détermination à exercer leur droit de vote et ils se sont donc rendus là où ils devaient voter, en contournant tous les obstacles.
Par ailleurs, le taux de participation au scrutin a dépassé 50 % du nombre d'électeurs inscrits, soit 20.660 votants. Sauf que le nombre d'électeurs inscrits ne reflétait pas la réalité. Et pour cause: environ 3.000 personnes n’ont pas pu prendre part au vote parce qu’elles croyaient pouvoir utiliser pour cela leurs extraits d’état civil ou parce qu’elles n’avaient pas trouvé leurs noms sur les listes d’électeurs.
Au terme du scrutin, les urnes ont été transférées successivement des bureaux de vote au consulat du Liban à Sydney, sous la surveillance de caméras reliées directement au ministère des Affaires étrangères dès leur sortie du bureau de vote, une fois les bulletins comptés et comparés au nombre de votants. À leur arrivée au consulat, les urnes ont été réceptionnées par le consul général, Charbel Macaron, et devaient être transférées le jour même au Liban via DHL. Les délégués des listes et des candidats ont été priés d'accompagner les urnes au consulat. Néanmoins, ceux qui n'ont pas souhaité le faire ont dû signer une déclaration indiquant que la proposition leur a été faite et qu'ils l’ont déclinée, déchargeant ainsi le chef du bureau de vote, le chef du centre électoral et le consulat à Sydney de toute responsabilité, jusqu'à ce que les urnes soient transférées au Liban.
Quoi qu’il en soit, il est intéressant de relever que le nombre de Libanais installés en Australie et qui se sentent concernés par ces élections reste très négligeable au regard de celui de l’ensemble des Australiens d'origine libanaise. Il n’en demeure pas moins que la participation de ceux qui se sont mobilisés parce qu’ils souhaitent un avenir meilleur pour leur pays est d’une importance capitale parce qu’elle reflète la présence d’un grand nombre de Libanais qui rêvent toujours de la terre de leurs ancêtres, et qui souhaite que ce rêve ne soit pas dissipé par ceux qui tiennent aujourd’hui le Liban en otage.
Il s’est révélé, sur base des observations sur le terrain à travers les machines électorales sur place, que les Forces libanaises ont été les plus actives et semblent avoir raflé un nombre important de voix dans les circonscriptions où elles ont présenté des candidats.
Lors de cette journée électorale sur le continent australien, les yeux étaient rivés sur le taux de participation qui cristallisait tous les espoirs. C’est sur cette base d’ailleurs que les machines électorales s’étaient préparées. Mais ces dernières se sont heurtées à de nombreux obstacles qu’elles dénonçaient déjà en amont des élections, dont notamment le fait que le vote n'était pas autorisé pour les détenteurs d’extraits d’état civil alors que ces documents avaient été autorisés pour les inscriptions sur les listes d’électeurs. De nombreux électeurs ont été ainsi induits en erreur. D’autres ont eu la surprise de ne pas trouver leurs noms sur ces listes alors qu’ils avaient pris soin de s’inscrire, sans compter que certains chefs de bureaux de vote et leurs assesseurs n'avaient pas une expérience suffisante pour gérer le processus électoral.
Les élections ont également révélé de multiples failles liées à la dispersion des électeurs, si bien que certains d'entre eux, inscrits à Sydney, se sont vu désigner un bureau de vote à Canberra ou dans une autre ville. Cette aberration n’a pas entamé pour autant leur détermination à exercer leur droit de vote et ils se sont donc rendus là où ils devaient voter, en contournant tous les obstacles.
Par ailleurs, le taux de participation au scrutin a dépassé 50 % du nombre d'électeurs inscrits, soit 20.660 votants. Sauf que le nombre d'électeurs inscrits ne reflétait pas la réalité. Et pour cause: environ 3.000 personnes n’ont pas pu prendre part au vote parce qu’elles croyaient pouvoir utiliser pour cela leurs extraits d’état civil ou parce qu’elles n’avaient pas trouvé leurs noms sur les listes d’électeurs.
Au terme du scrutin, les urnes ont été transférées successivement des bureaux de vote au consulat du Liban à Sydney, sous la surveillance de caméras reliées directement au ministère des Affaires étrangères dès leur sortie du bureau de vote, une fois les bulletins comptés et comparés au nombre de votants. À leur arrivée au consulat, les urnes ont été réceptionnées par le consul général, Charbel Macaron, et devaient être transférées le jour même au Liban via DHL. Les délégués des listes et des candidats ont été priés d'accompagner les urnes au consulat. Néanmoins, ceux qui n'ont pas souhaité le faire ont dû signer une déclaration indiquant que la proposition leur a été faite et qu'ils l’ont déclinée, déchargeant ainsi le chef du bureau de vote, le chef du centre électoral et le consulat à Sydney de toute responsabilité, jusqu'à ce que les urnes soient transférées au Liban.
Quoi qu’il en soit, il est intéressant de relever que le nombre de Libanais installés en Australie et qui se sentent concernés par ces élections reste très négligeable au regard de celui de l’ensemble des Australiens d'origine libanaise. Il n’en demeure pas moins que la participation de ceux qui se sont mobilisés parce qu’ils souhaitent un avenir meilleur pour leur pays est d’une importance capitale parce qu’elle reflète la présence d’un grand nombre de Libanais qui rêvent toujours de la terre de leurs ancêtres, et qui souhaite que ce rêve ne soit pas dissipé par ceux qui tiennent aujourd’hui le Liban en otage.
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