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- Les alliés de l'Iran ne reculeront pas face à Israël, avertit Khamenei
Le guide suprême d'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei, a assuré vendredi, un fusil à ses côtés, que les alliés de Téhéran, notamment le Hamas et le Hezbollah, ne "reculeront pas" face à Israël, qui n'en a "plus pour longtemps".
Le chef de l'État s'exprimait à Téhéran devant des milliers de personnes, trois jours avant le premier anniversaire de l'attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza, le 7 octobre 2023.
Son discours survient quelques jours après des tirs de missiles iraniens contre Israël et l'assassinat de Hassan Nasrallah dans un raid israélien à Beyrouth, le 27 septembre.
L'ayatollah Khamenei, qui s'exprimait en arabe lors de ce rare prêche, a jugé "légitime" l'attaque de mardi contre Israël, menée avec 200 missiles, ainsi que celle du 7 octobre. Pour lui, celle de mardi est "la moindre" des ripostes contre Israël.
Les Gardiens de la révolution, armée idéologique de l'Iran, avaient indiqué que cette opération était une mesure de représailles pour les assassinats de Nasrallah, et d'un de leurs commandants, Abbas Nilforoushan, le 27 septembre.
Elle visait aussi à venger la mort du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, le 31 juillet à Téhéran, dans une attaque imputée à Israël par l'Iran et le mouvement islamiste palestinien.
L'offensive du Hamas contre Israël il y a un an était "logique et légitime et les Palestiniens avaient raison", a déclaré Ali Khamenei.
Il a en outre estimé que le combat du Hezbollah, qui tire depuis octobre 2023 sur le nord d'Israël en appui au Hamas, rendait un "service vital à toute la région", et qu'Israël ne pouvait "pas nuire gravement" à la formation pro-iranienne, dont de nombreux responsables ont été tués ces derniers jours dans des raids des forces israéliennes.
"Le Hezbollah, en défendant Gaza (...) et en frappant le régime usurpateur et tyrannique (Israël, ndlr), a (...) rendu un service vital à toute la région et à tout le monde islamique", a-t-il dit.
Le Hamas et le Hezbollah font partie de l'"axe de la résistance" contre Israël, un groupe baptisé ainsi par l'Iran qui regroupe des mouvements alliés comprenant également les rebelles yéménites houthis ou encore des groupes irakiens.
"La résistance dans la région ne reculera pas malgré ses martyrs et remportera la victoire", a insisté l'ayatollah Ali Khamenei, ultime décideur dans les principaux dossiers de la République islamique.
L'attaque iranienne de cette semaine était la seconde menée par l'Iran contre Israël, après des tirs de missiles et de drones en avril, en représailles à une frappe aérienne meurtrière contre le consulat iranien à Damas, imputée à Israël.
Dans les deux cas, l'armée israélienne a dit avoir intercepté la plupart des tirs, aidée de ses alliés, au premier rang desquels les États-Unis.
Israël a promis de répondre à l'attaque iranienne de mardi.
La dernière fois où M. Khamenei avait dirigé la prière de vendredi remonte à janvier 2020, après une attaque iranienne de missiles sur deux bases abritant des Américains en Irak, en riposte à l'attaque de drone américaine qui venait de tuer à Bagdad le général iranien Qassem Soleimani, un commandant des Gardiens.
Avec AFP
Le chef de l'État s'exprimait à Téhéran devant des milliers de personnes, trois jours avant le premier anniversaire de l'attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza, le 7 octobre 2023.
Son discours survient quelques jours après des tirs de missiles iraniens contre Israël et l'assassinat de Hassan Nasrallah dans un raid israélien à Beyrouth, le 27 septembre.
L'ayatollah Khamenei, qui s'exprimait en arabe lors de ce rare prêche, a jugé "légitime" l'attaque de mardi contre Israël, menée avec 200 missiles, ainsi que celle du 7 octobre. Pour lui, celle de mardi est "la moindre" des ripostes contre Israël.
Les Gardiens de la révolution, armée idéologique de l'Iran, avaient indiqué que cette opération était une mesure de représailles pour les assassinats de Nasrallah, et d'un de leurs commandants, Abbas Nilforoushan, le 27 septembre.
Elle visait aussi à venger la mort du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, le 31 juillet à Téhéran, dans une attaque imputée à Israël par l'Iran et le mouvement islamiste palestinien.
L'offensive du Hamas contre Israël il y a un an était "logique et légitime et les Palestiniens avaient raison", a déclaré Ali Khamenei.
Il a en outre estimé que le combat du Hezbollah, qui tire depuis octobre 2023 sur le nord d'Israël en appui au Hamas, rendait un "service vital à toute la région", et qu'Israël ne pouvait "pas nuire gravement" à la formation pro-iranienne, dont de nombreux responsables ont été tués ces derniers jours dans des raids des forces israéliennes.
"Le Hezbollah, en défendant Gaza (...) et en frappant le régime usurpateur et tyrannique (Israël, ndlr), a (...) rendu un service vital à toute la région et à tout le monde islamique", a-t-il dit.
Le Hamas et le Hezbollah font partie de l'"axe de la résistance" contre Israël, un groupe baptisé ainsi par l'Iran qui regroupe des mouvements alliés comprenant également les rebelles yéménites houthis ou encore des groupes irakiens.
"La résistance dans la région ne reculera pas malgré ses martyrs et remportera la victoire", a insisté l'ayatollah Ali Khamenei, ultime décideur dans les principaux dossiers de la République islamique.
L'attaque iranienne de cette semaine était la seconde menée par l'Iran contre Israël, après des tirs de missiles et de drones en avril, en représailles à une frappe aérienne meurtrière contre le consulat iranien à Damas, imputée à Israël.
Dans les deux cas, l'armée israélienne a dit avoir intercepté la plupart des tirs, aidée de ses alliés, au premier rang desquels les États-Unis.
Israël a promis de répondre à l'attaque iranienne de mardi.
La dernière fois où M. Khamenei avait dirigé la prière de vendredi remonte à janvier 2020, après une attaque iranienne de missiles sur deux bases abritant des Américains en Irak, en riposte à l'attaque de drone américaine qui venait de tuer à Bagdad le général iranien Qassem Soleimani, un commandant des Gardiens.
Avec AFP
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