La correction des examens officiels suspendue dans certains centres
La correction des examens officiels du baccalauréat libanais a été suspendue, mercredi, dans les centres du nord, de Saïda et de Baalbeck, en raison de l’incertitude entourant la rémunération des enseignants pour la correction et la surveillance.

La correction a été amorcée mardi, avec la participation d’un nombre acceptable de correcteurs. Par ailleurs, certains enseignants et correcteurs du public ont suspendu leur travail, mercredi, demandant une rémunération plus élevée – dix fois supérieure à celle de l’année dernière, un paiement en dollars par copie corrigée, ainsi qu’une augmentation des frais de transport, selon des informations obtenues par le quotidien An-Nahar. Le travail n’a pas été interrompu dans les autres centres de Beyrouth et du Mont-Liban.

Le ministère de l’Éducation a triplé, en livres libanaises, les indemnités de participation à la correction des examens. Mais la question de la rémunération en dollars n’a pas encore été tranchée.


Toujours selon An-Nahar, le ministère de l’Éducation entreprend une discussion avec les correcteurs qui ont suspendu leur travail, afin de trouver une solution à cette situation.

Dans ce contexte, le syndicat des enseignants a appelé les correcteurs à «reprendre le processus de correction le plus rapidement possible», donnant ainsi «une chance aux efforts déployés de porter leurs fruits». Dans un communiqué publié mercredi, le syndicat a également exhorté le ministre de l’Éducation, Abbas Halabi, à «agir rapidement pour résoudre cette question» afin que les élèves puissent «présenter les examens d’entrée aux universités libanaises et étrangères dans les délais impartis».

Enfin, le syndicat a lancé un appel aux enseignants des écoles privées, les invitant à «participer massivement à la correction des examens officiels, afin de garantir le bon déroulement de cette tâche essentielle, qui est un devoir éducatif pour tous les enseignants, tant dans le secteur public que privé», selon le texte.
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