Entre le général de Gaulle et les Libanais, subsiste une relation allant au-delà de l’admiration mutuelle. Le discours que le grand Charles a donné à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, le 3 juillet 1931, témoigne de sa préoccupation quant au sort des jeunes du pays. Des décennies plus tard, c’est à nouveau à eux qu’il revient de porter le flambeau de la liberté dans le respect du bien général.

S’adressant à Camille Abousouan, c’est en ces termes que le général témoignait, à l’époque, de son amour organique pour le Liban:


«Tant que je serai aux affaires, je ne permettrai pas que l’on nuise au Liban. C’est le seul lieu du monde où islam et chrétienté ont réussi une convivialité que ses institutions politiques favorisent. Pour l’avenir des rapports des civilisations en Méditerranée, c’est un précédent exemplaire précieux.»
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