Le premier ministre sortant, Najib Mikati, a estimé que l'état de «paralysie» dont souffre le Liban résulte du fait qu’«au Liban, l’histoire se répète», dans le sens où les mêmes crises politiques sévissent à intervalles réguliers.

Il s’exprimait, vendredi, à l’occasion d’une cérémonie célébrant la désignation de Tripoli, par la Ligue arabe, comme «capitale de la culture arabe» pour l’année 2024. Un événement organisé à la Foire internationale Rachid Karamé, à l’initiative du ministre sortant de la Culture, Mohammad Mortada, et sous le parrainage du Premier ministre sortant.

M. Mikati a déclaré que certains politiciens «n'apprennent pas des erreurs du passé, mais les répètent, causant un grand préjudice au pays et aux citoyens».

«Ce préjudice», a-t-il ajouté, survient dans des circonstances délicates et dangereuses: crise financière et économique; situation sécuritaire résultant des répercussions de la guerre à Gaza et de l'agression israélienne au sud; et fardeau imposé par la présence des réfugiés syriens dans chaque village, ville et quartier du Liban.


Par ailleurs, M. Mikati a fustigé ceux qui, selon lui, entravent l’élection présidentielle ainsi que le gouvernement qui s’efforce de préserver l’entité de l’État et de ses institutions, tout en assurant «qu'il n'y a pas de place pour le désespoir dans nos cœurs».

 

https://youtu.be/quz-mMj32Uc?si=LH3mEBKjgiPtTN_W

 
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