©(Photo de SERGEY BOBOK / AFP)
Plus de 14.000 personnes ont été déplacées par les combats dans la région ukrainienne de Kharkiv, où Moscou a lancé un nouvel assaut d’ampleur le 10 mai, a indiqué, mardi, l’Organisation mondiale de la santé.
«Comme vous le savez, au cours des deux dernières semaines, les combats dans la région de Kharkiv» dans le nord-est de l’Ukraine, «se sont fortement intensifiés», a déclaré le représentant de l’OMS en Ukraine, le Dr Jarno Habicht, lors d’un point de presse à Genève, par liaison vidéo de Kiev.
«Plus de 14.000 personnes ont été déplacées en quelques jours, et près de 189.000 autres vivent toujours à moins de 25 kilomètres de la frontière avec la Fédération de Russie, confrontées à des risques importants en raison des combats en cours», a-t-il dit.
Il a précisé qu’il s’agissait des chiffres dont l’OMS disposait après avoir parlé avec les autorités locales, et a indiqué que certaines de ses personnes sont allées à Kharkiv, la deuxième plus grande ville d’Ukraine, tandis que d’autres sont allées ailleurs.
L’assaut terrestre déclenché par l’armée russe dans cette zone frontalière, après une intensification des attaques aériennes, lui a permis d’enregistrer ses gains territoriaux les plus importants depuis fin 2022. La progression russe a désormais été stoppée, affirme Kiev, ce que Moscou réfute.
Le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a indiqué mardi être «extrêmement préoccupé» par «l’augmentation des besoins humanitaires et des déplacements forcés» à la suite de l’offensive russe.
L’agence onusienne craint en particulier que «les conditions à Kharkiv, qui accueille déjà quelque 200.000 personnes déplacées internes, ne deviennent encore plus difficiles si l’offensive terrestre et les attaques aériennes incessantes se poursuivent», a déclaré une porte-parole à Genève, Shabia Mantoo, au cours du point de presse.
«Cela pourrait forcer de nombreuses personnes à quitter Kharkiv pour des raisons de sécurité et de survie, et à chercher protection ailleurs», a-t-elle ajouté.
Avec AFP
«Comme vous le savez, au cours des deux dernières semaines, les combats dans la région de Kharkiv» dans le nord-est de l’Ukraine, «se sont fortement intensifiés», a déclaré le représentant de l’OMS en Ukraine, le Dr Jarno Habicht, lors d’un point de presse à Genève, par liaison vidéo de Kiev.
«Plus de 14.000 personnes ont été déplacées en quelques jours, et près de 189.000 autres vivent toujours à moins de 25 kilomètres de la frontière avec la Fédération de Russie, confrontées à des risques importants en raison des combats en cours», a-t-il dit.
Il a précisé qu’il s’agissait des chiffres dont l’OMS disposait après avoir parlé avec les autorités locales, et a indiqué que certaines de ses personnes sont allées à Kharkiv, la deuxième plus grande ville d’Ukraine, tandis que d’autres sont allées ailleurs.
L’assaut terrestre déclenché par l’armée russe dans cette zone frontalière, après une intensification des attaques aériennes, lui a permis d’enregistrer ses gains territoriaux les plus importants depuis fin 2022. La progression russe a désormais été stoppée, affirme Kiev, ce que Moscou réfute.
Le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a indiqué mardi être «extrêmement préoccupé» par «l’augmentation des besoins humanitaires et des déplacements forcés» à la suite de l’offensive russe.
L’agence onusienne craint en particulier que «les conditions à Kharkiv, qui accueille déjà quelque 200.000 personnes déplacées internes, ne deviennent encore plus difficiles si l’offensive terrestre et les attaques aériennes incessantes se poursuivent», a déclaré une porte-parole à Genève, Shabia Mantoo, au cours du point de presse.
«Cela pourrait forcer de nombreuses personnes à quitter Kharkiv pour des raisons de sécurité et de survie, et à chercher protection ailleurs», a-t-elle ajouté.
Avec AFP
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