Ligue 1: Lyon domine Monaco et offre un 12e titre au PSG
©Luis Enrique au Parc des Princes lors du match nul 3-3 entre le Paris SG et Le Havre. Franck Fife/AFP
Paris touche au but. Le PSG a été sacré champion de France pour la 12e fois de son histoire en profitant de la défaite concédée par son dauphin Monaco à Lyon (3-2), dimanche lors de la 31e journée de Ligue 1.

Les Parisiens avaient raté le coche samedi au Parc des Princes face au Havre (3-3) et c’est donc sans jouer qu’ils ont obtenu ce couronnement, qui semblait de toute façon inévitable au vu de leur avance au classement et de leur domination sur la scène nationale tout au long de la saison.

Avec douze points d’écart à trois journées du terme de la L1, l’affaire est pliée à temps pour permettre aux troupes de Luis Enrique de se projeter tranquillement vers leur quête d’un triplé, avec la demi-finale de la Ligue des champions contre le Borussia Dortmund (1er et 7 mai) et la finale de la Coupe de France face à Lyon, le 25 mars à Lille.

Pour Monaco, il s’agit en revanche d’une très mauvaise opération dans l’optique de l’accession directe en C1 et les coéquipiers de Wissam Ben Yedder, auteur d’un doublé, sont maintenant sous la menace de Brest (3e à 2 points) et de Lille (4e à 3 points).

Au terme d’un derby breton hyper-spectaculaire à Rennes (5-4), Brest a en effet conservé sa précieuse troisième place, elle aussi synonyme de qualification pour la Ligue des champions, et poursuit son rêve européen.

Menés 2-0 au bout de neuf minutes de jeu, les hommes d’Eric Roy ont fait preuve de ressources mentales incroyables pour finir par l’emporter sur un but de Lilian Brassier inscrit dans les ultimes secondes de la partie (90e+7).

Prestation grandiose

Équipe-surprise du championnat, Brest semblait en repli ces derniers temps et venait de subir deux revers d’affilée. Mais les Bretons ont sorti une prestation grandiose et restent plus que jamais en course pour la C1. Ils sont d’ores et déjà assurés de participer au moins à la Ligue Europa la saison prochaine.


L’attaquant gabonais de l’OM Pierre-Emerick Aubameyang a ouvert le score dès la première minute contre le RC Lens au Stade Vélodrome. Christophe Simon/AFP

Il leur faudra toutefois être vigilants jusqu’au bout car Lille, juste derrière, est loin d’avoir abdiqué. Opposés à des Lorrains englués en queue de classement et en position de barragistes (16e), les Nordistes n’ont pas faibli (2-1).

Malgré l’ouverture du score sur penalty du Géorgien Georges Mikautadze, les joueurs de Paulo Fonseca ont logiquement surclassé les Messins, faisant la différence grâce à Ismaily et Yusuf Yazici et prouvant que la déception de l’élimination en quarts de finale retour de la Ligue Europa Conférence contre Aston Villa avait été évacuée.

Au vu de la bagarre pour la Ligue des champions, Nice (5e), qui a ramené un large succès de Strasbourg (3-1), pourrait devoir se contenter au mieux de la Ligue Europa.

Pour Marseille (7e), il est peut-être déjà trop tard mais l’OM s’est acheté un peu de confiance juste avant sa demi-finale aller de C3 face à l’Atalanta Bergame, jeudi, en venant à bout (2-1) de Lens (6e). Les Marseillais sont condamnés à un sans-faute dans le sprint final s’ils veulent sauver leur terne exercice en L1 avec un billet européen.

Le suspense est tout aussi intense en bas de tableau et tous les scénarios sont encore possibles. La lanterne rouge Clermont n’a ainsi pas abandonné tout espoir et a écrasé à domicile Reims (4-1). Réduits à dix dans le dernier quart d’heure, les Champenois ont été punis par deux doublés de Muhammed Cham et Elbasan Rashani.

Un maintien des Auvergnats relèverait de l’exploit mais ils se sont donné le droit de rêver, d’autant qu’outre la défaite de Metz face à Lille, Lorient, 17e et avant-dernier, s’est également incliné au Moustoir contre Toulouse (2-1).

La bataille promet en tout cas d’être féroce jusqu’au bout pour éviter les deux billets pour la Ligue 2 et celui pour les barrages: sept longueurs séparent seulement les Clermontois de Nantes (14e).
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