La Fondation René Moawad lance le projet Sadder pour soutenir l’agriculture
La Fondation René Moawad a lancé, vendredi, le projet Sadder (Sustainable Agriculture Development to Diversity and Export Regionally), qui englobera les différentes régions libanaises.

Financé par les Pays-Bas, le projet, s'étendant jusqu'en juillet 2027 et d’une valeur totale de 15.750.000 dollars, vise à soutenir l’économie libanaise par le biais du secteur agricole. Il aidera ainsi les acteurs des principales chaînes de valeur clé à répondre aux exigences des marchés locaux et d’exportation.



Le projet cible quatre chaînes de valeur: les raisins de table, les avocats, les cerises et les pommes.

«Cette initiative vise à accroître les revenus, à promouvoir l’autosuffisance dans diverses chaînes de valeur agricoles, à créer et à conserver des emplois, ainsi qu’à contribuer à réduire le déficit de la balance commerciale», lit-on dans un communiqué de la Fondation René Moawad.

À cette occasion, Michel Moawad, directeur exécutif de la fondation, a souligné l’importance que revêt le projet Sadder au vu de la crise libanaise actuelle. Selon lui, cette initiative porte un double message. «D’une part, elle réaffirme notre attachement profond à notre patrie, un principe que la fondation défend au quotidien, a-t-il expliqué. D’autre part, elle souligne la capacité du Liban à exporter ses produits de qualité plutôt que ses jeunes talents.»


Dans ce cadre, M. Moawad a rappelé le rôle essentiel des projets agricoles, précédemment financés par les Pays-Bas, dans le renforcement de l’économie libanaise, en particulier du secteur agricole.

Pour sa part, l’ambassadeur des Pays-Bas, Hans-Peter Van Der Woude, a réitéré l’engagement de son pays dans le soutien du Liban.

Hans-Peter Van Der Woude ambassadeur des Pays-Bas

«Avec nos connaissances, notre technologie avancée et nos pratiques innovantes dans le domaine de l’agriculture, nous sommes déterminés à partager ces ressources précieuses avec nos amis au Liban», a-t-il avancé.

Par ailleurs, il a insisté sur la nécessité pour les acteurs politiques de s’engager «dans des réformes radicales pour sauver l’avenir de l’agriculture libanaise».
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