C1: le Barça peut rebondir à Naples, l'Inter serein avant l'Atletico
©MIGUEL RIOPA / AFP
Le FC Barcelone, toujours poussif en championnat, se déplace mercredi à Naples en 8e de finale aller de Ligue des champions pour tenter de montrer un nouveau visage, tandis que le finaliste 2023 l'Inter Milan accueille sereinement mardi l'Atletico Madrid.

Naples - Barcelone: un duel de malades

Encore peu convaincants ce week-end et sauvés in extremis d'une nouvelle contre-performance par Robert Lewandowski contre le Celta Vigo (2-1), les Catalans, 3es de Liga, continuent de montrer un visage bien trop pâle et loin de leur statut européen.

Les hommes de Xavi, qui a d'ores et déjà annoncé son départ en fin de saison en raison des mauvais résultats de son équipe, peuvent se ressaisir en Italie, à Naples en huitièmes de finale aller de C1.

Car Naples n'est pas la même équipe que la saison dernière: le champion en titre d'Italie, actuellement 9e de Serie A et tenu en échec ce week-end face au Genoa, a même remercié son entraîneur  Walter Mazzarri, 48 heures avant le match pour le remplacer par Francesco Calzona.

Son buteur nigérian Victor Osimhen, revenu de la Coupe d'Afrique des nations (CAN), devrait faire son retour mercredi (21h).

Il pourrait être déjà décisif face à une défense barcelonaise qui a encaissé 34 buts en championnat cette saison, et qui devra se montrer beaucoup moins fébrile qu'actuellement.

L'Inter serein avant l'Atletico

L'autre affiche des huitièmes de finale est le choc mardi (21h00) entre l'Inter et l'Atletico Madrid, avec un duel à distance entre Marcus Thuram et Antoine Griezmman.

L'Atletico s'est rassuré ce week-end en infligeant une "manita" à Las Palmas (5-0).

Un large succès qui peut donner confiance aux Colchoneros - dont la star  Griezmann a été laissée au repos ce week-end - avant le déplacement périlleux sur la pelouse de l'Inter, leader de neuf points du championnat italien et finaliste de la compétition l'an passé.

Face aux hommes de Diego Simeone, qui disputera son 100e match à la tête de l'Atletico en Ligue des champions, les Italiens seront en pleine confiance après avoir empoché 12 points sur 12 en Serie A.

Sérieux et concentrés, les coéquipiers de Marcus Thuram, encore buteur ce week-end contre la Salernitana (4-0), semblent sereinement tournés vers ce choc à San Siro et vers leur autre objectif de la saison, la C1, en plus d'un 20e titre de champion.

En phase de poules, l'Inter n'a pas perdu un seul match, bien qu'il ait terminé deuxième derrière la Real Sociedad.

Arsenal, favori à Porto

En Angleterre, Arsenal continue d'impressionner, avec sa 2e place et 55 points, à deux unités du leader Liverpool. Les joueurs de Mikel Arteta ont empilé les buts (21) lors des cinq derniers matches de championnat, dont cinq à Burnley (5-0) et six contre West Ham (6-0).


Emmenés par le capitaine Martin Odegaard et Bukayo Saka, ils semblent largement au dessus du FC Porto, troisièmes du championnat portugais et qu'ils rencontrent mercredi (21h).

Dortmund se raccroche à la C1

Dans l'autre match de mardi, deux équipes en pleine progression vont s'affronter à Eindhoven.

D'un côté le PSV, qui n'a perdu qu'un seul match cette saison (4-0 contre Arsenal en phase de groupes de la Ligue des champions).

De l'autre, Dortmund, qui s'est sorti du groupe compliqué avec le PSG, Milan et Newcastle et qui compte quatre victoires et quatre nuls en Bundesliga (4e) depuis la "pause" européenne.

Le Borussia s'est également renforcé en janvier avec le retour du meneur de jeu anglais Jadon Sancho et du latéral gauche néerlandais Ian Maatsen, prêté par Chelsea, qui a été élu meilleur joueur de la Bundesliga le mois dernier.

L'entraineur du PSV, Peter Bosz retrouvera le BVB, qu'il avait quitté après son licenciement en 2017. Le PSV vise son premier quart de finale de Ligue des champions depuis la saison 2007-2008.

Le programme (Heure locale):

Mardi:

(22h00) PSV Eindhoven - Borussia Dortmund

(22h00) Inter Milan - Atletico Madrid

Mercredi:

(22h00) Naples – Barcelone

(22h00) FC Porto - Arsenal

Pierre Daccache, avec AFP
Commentaires
  • Aucun commentaire