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- S. Gemayel: Nous refusons d’être sous l’autorité du Hezbollah
Le chef des Kataëb, Samy Gemayel, a dénoncé la campagne médiatique orchestrée par le Hezbollah contre lui la semaine dernière, ainsi que les menaces directes à son égard, à la suite d’une interview accordée à la BFMTV, en ces termes: «Nous sommes habitués à faire face à ce type d’attaques, mais lorsque cela se transforme en sujet de débat sur les nouvelles du Manar et du Akhbar (télévision et publication du Hezbollah, ndlr) et que les porte-paroles se mobilisent, cela veut dire que la décision est prise, et le message est bien reçu. La menace est toujours présente, plus ou moins intense, ce qui n'est pas nouveau, mais ce qui est dangereux en ce moment, c'est que la machine médiatique du Hezbollah considère Habib Chartouni comme un héros. Cela signifie qu'ils encouragent notre meurtre, ce qui pourrait constituer un prélude à des assassinats, car nous avons déjà vécu ce genre de climat».
Dans un entretien accordé à la chaîne télévisée locale LBCI, Samy Gemayel a sévèrement critiqué le Premier ministre sortant, Najib Mikati, pour avoir admis que la décision de guerre et de paix ne lui revenait pas, alors qu’il est à la tête du gouvernement. Il a par ailleurs fustigé le Courant patriotique libre pour avoir été complice du renversement politique de la formation pro-iranienne. «Nous ne sommes pas contre le Hezbollah en tant que partenaire politique, mais nous refusons d'être sous son autorité», a-t-il insisté.
«À mon sens, il n’y a rien de plus important aujourd’hui que le soutien de la communauté internationale à l’armée libanaise, surtout dans les circonstances actuelles. J'ai une confiance totale en l'armée libanaise et le soutien international à l’institution militaire est l'arme la plus puissante contre Israël. Lorsque l'armée libanaise sera déployée à la frontière sud, le monde entier se tiendra aux côtés du Liban», a souligné le leader de Saïfi.
Abordant la question de la cause palestinienne, le chef des Kataëb a déclaré que «ce qui se passe à Gaza est intolérable, et nous soutenons le droit légitime du peuple palestinien à avoir un État et à vivre avec dignité. Nous sommes totalement solidaires avec lui. Toutefois, il est inacceptable de sacrifier la souveraineté et la paix au Liban pour une cause autre que celle de notre pays». Et M. Gemayel d’ajouter: «Nos martyrs sont tombés en défendant le Liban contre l'ennemi, et ceux qui affrontent les Israéliens depuis le Liban sont des martyrs. Mais le Hezbollah est-il prêt à reconnaître les martyrs de la résistance libanaise?»
Commentant les dernières visites diplomatiques, M. Gemayel a indiqué que «ni le Liban, ni le Hezbollah, ni l'Iran, ni Israël n'ont intérêt à une guerre généralisée au Liban. Cela explique l’intensification des efforts diplomatiques dans la région qui ont pour but d’empêcher un embrasement régional et de trouver une solution adaptée pour toutes les parties concernées».
À une question relative aux armes du Hezbollah, le leader Kataëb a répondu que la milice pro-iranienne «souhaite légitimer ses armes à travers une mouture qui lui convienne et un président qui lui soit favorable, tout en faisant taire les voix qui s’y opposent». Avant de poursuivre: «Il n’en demeure pas moins que nous sommes prêts à nous asseoir à une même table avec le Hezbollah et à discuter de toutes les questions institutionnelles, à condition que la formation chiite accepte de respecter la Constitution, l'État et le principe d'égalité». Et Samy Gemayel de souligner: «Le fédéralisme et la décentralisation ne sont pas des solutions pour ceux qui imposent leur volonté et prennent le pays en otage».
Interrogé sur l’échéance présidentielle, le chef des Kataëb a affirmé ne pas s’opposer à la candidature du commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, – bien que ce dernier n’ait pas présenté sa candidature – qu’il a qualifié «d’homme équilibré», «qui a fait ses preuves tout au long de son mandat à la tête de l’institution militaire». Et M. Gemayel d’ajouter: «Lorsque le Hezbollah acceptera de nous rencontrer à mi-chemin au lieu de nous imposer son candidat, nous accepterons de participer au dialogue, mais ce, uniquement s’il accepte de faire un geste prouvant sa bonne volonté en acceptant un troisième candidat».
M. Gemayel a également dénoncé l’approbation du budget qui s’est faite de façon désorganisée et incohérente. «Le vrai texte du budget est en train d’être rédigé et sera publié dans le Journal officiel. Nous n'avons rien compris au texte qui nous est parvenu au Parlement, complètement dépourvu de vision, pour qu’on puisse le débattre», a-t-il déploré.
Dans un entretien accordé à la chaîne télévisée locale LBCI, Samy Gemayel a sévèrement critiqué le Premier ministre sortant, Najib Mikati, pour avoir admis que la décision de guerre et de paix ne lui revenait pas, alors qu’il est à la tête du gouvernement. Il a par ailleurs fustigé le Courant patriotique libre pour avoir été complice du renversement politique de la formation pro-iranienne. «Nous ne sommes pas contre le Hezbollah en tant que partenaire politique, mais nous refusons d'être sous son autorité», a-t-il insisté.
«À mon sens, il n’y a rien de plus important aujourd’hui que le soutien de la communauté internationale à l’armée libanaise, surtout dans les circonstances actuelles. J'ai une confiance totale en l'armée libanaise et le soutien international à l’institution militaire est l'arme la plus puissante contre Israël. Lorsque l'armée libanaise sera déployée à la frontière sud, le monde entier se tiendra aux côtés du Liban», a souligné le leader de Saïfi.
Abordant la question de la cause palestinienne, le chef des Kataëb a déclaré que «ce qui se passe à Gaza est intolérable, et nous soutenons le droit légitime du peuple palestinien à avoir un État et à vivre avec dignité. Nous sommes totalement solidaires avec lui. Toutefois, il est inacceptable de sacrifier la souveraineté et la paix au Liban pour une cause autre que celle de notre pays». Et M. Gemayel d’ajouter: «Nos martyrs sont tombés en défendant le Liban contre l'ennemi, et ceux qui affrontent les Israéliens depuis le Liban sont des martyrs. Mais le Hezbollah est-il prêt à reconnaître les martyrs de la résistance libanaise?»
Commentant les dernières visites diplomatiques, M. Gemayel a indiqué que «ni le Liban, ni le Hezbollah, ni l'Iran, ni Israël n'ont intérêt à une guerre généralisée au Liban. Cela explique l’intensification des efforts diplomatiques dans la région qui ont pour but d’empêcher un embrasement régional et de trouver une solution adaptée pour toutes les parties concernées».
À une question relative aux armes du Hezbollah, le leader Kataëb a répondu que la milice pro-iranienne «souhaite légitimer ses armes à travers une mouture qui lui convienne et un président qui lui soit favorable, tout en faisant taire les voix qui s’y opposent». Avant de poursuivre: «Il n’en demeure pas moins que nous sommes prêts à nous asseoir à une même table avec le Hezbollah et à discuter de toutes les questions institutionnelles, à condition que la formation chiite accepte de respecter la Constitution, l'État et le principe d'égalité». Et Samy Gemayel de souligner: «Le fédéralisme et la décentralisation ne sont pas des solutions pour ceux qui imposent leur volonté et prennent le pays en otage».
Interrogé sur l’échéance présidentielle, le chef des Kataëb a affirmé ne pas s’opposer à la candidature du commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, – bien que ce dernier n’ait pas présenté sa candidature – qu’il a qualifié «d’homme équilibré», «qui a fait ses preuves tout au long de son mandat à la tête de l’institution militaire». Et M. Gemayel d’ajouter: «Lorsque le Hezbollah acceptera de nous rencontrer à mi-chemin au lieu de nous imposer son candidat, nous accepterons de participer au dialogue, mais ce, uniquement s’il accepte de faire un geste prouvant sa bonne volonté en acceptant un troisième candidat».
M. Gemayel a également dénoncé l’approbation du budget qui s’est faite de façon désorganisée et incohérente. «Le vrai texte du budget est en train d’être rédigé et sera publié dans le Journal officiel. Nous n'avons rien compris au texte qui nous est parvenu au Parlement, complètement dépourvu de vision, pour qu’on puisse le débattre», a-t-il déploré.
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