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- Geagea: Il faut préserver l'institution militaire
Le leader des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a affirmé mercredi que le parti n’est pas revenu sur sa position de principe, selon laquelle le Parlement est un collège électoral et que, par conséquent, il ne peut pas légiférer en l’absence d’un président de la République. Il reste que la proposition de loi revêtue du caractère de double urgence, présentée la veille, par le bloc parlementaire de la République forte (FL), en vue de retarder le départ à la retraite du commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, est «une affaire urgente et existentielle, en relation avec le destin du Liban».
«La réunion parlementaire à laquelle nous appelons n’est pas une séance législative ordinaire, mais elle est liée à la sécurité nationale et au destin du pays», a ainsi déclaré M. Geagea. «Le Moyen-Orient bouillonne et le Liban est l’une des régions les plus exposées au danger», a-t-il ajouté dans un entretien accordé au site d’informations en ligne Akhbar el-Yawm. «Par conséquent, dans une phase aussi critique, peut-on se permettre d’exposer l’armée à des risques, alors que c’est l’une des rares institutions qui reste encore debout?», s’est demandé M. Geagea.
En réponse au président de la Chambre, Nabih Berry, qui s’est interrogé sur les raisons pour lesquelles les FL pensent maintenant à légiférer et celles pour lesquelles elles proposent de proroger le mandat de Joseph Aoun, alors qu’elles s’étaient abstenues de le faire dans le cas du gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, et du directeur général de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, M. Geagea a souligné que «cette phase nécessite de sauver le Liban». «Les FL campent sur leur position de principe, mais le Liban est en danger et il faut préserver l’institution militaire», a-t-il insisté. Il a souligné, dans ce contexte, que la semaine dernière, les députés du bloc parlementaire de la République forte avaient pris part à la séance consacrée à l’élection des membres du bureau de la Chambre et des commissions parlementaires, parce que cette séance «était liée au bon fonctionnement des institutions constitutionnelles».
M. Geagea a précisé, à cet égard, que les FL ne s’étaient pas prononcées en faveur de la prorogation du mandat des responsables dans d’autres institutions, «parce que l’armée n’est pas une institution comme les autres». «Les autres institutions continuent de fonctionner malgré la situation difficile», a-t-il constaté, soulignant que cela ne peut pas être le cas de l’armée, qui a besoin d’un commandant. «Nous avons suivi le général Joseph Aoun pendant six ans et observé la manière dont il dirige l’institution militaire dans les pires circonstances», a-t-il noté.
À la question de savoir si, en présentant cette proposition de loi, les FL ont assuré une couverture chrétienne à la prorogation du mandat du général Aoun, assénant ainsi un coup au président du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, M. Geagea a affirmé que cela «n’est pas le but» du parti. Ce dernier a agi «en tenant compte de la situation au Liban», a-t-il martelé, soulignant que c’est l’armée qui a pu préserver le calme au cours des cinq dernières années, malgré les crises économique, financière et politique que traverse le Liban.
«La réunion parlementaire à laquelle nous appelons n’est pas une séance législative ordinaire, mais elle est liée à la sécurité nationale et au destin du pays», a ainsi déclaré M. Geagea. «Le Moyen-Orient bouillonne et le Liban est l’une des régions les plus exposées au danger», a-t-il ajouté dans un entretien accordé au site d’informations en ligne Akhbar el-Yawm. «Par conséquent, dans une phase aussi critique, peut-on se permettre d’exposer l’armée à des risques, alors que c’est l’une des rares institutions qui reste encore debout?», s’est demandé M. Geagea.
En réponse au président de la Chambre, Nabih Berry, qui s’est interrogé sur les raisons pour lesquelles les FL pensent maintenant à légiférer et celles pour lesquelles elles proposent de proroger le mandat de Joseph Aoun, alors qu’elles s’étaient abstenues de le faire dans le cas du gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, et du directeur général de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, M. Geagea a souligné que «cette phase nécessite de sauver le Liban». «Les FL campent sur leur position de principe, mais le Liban est en danger et il faut préserver l’institution militaire», a-t-il insisté. Il a souligné, dans ce contexte, que la semaine dernière, les députés du bloc parlementaire de la République forte avaient pris part à la séance consacrée à l’élection des membres du bureau de la Chambre et des commissions parlementaires, parce que cette séance «était liée au bon fonctionnement des institutions constitutionnelles».
M. Geagea a précisé, à cet égard, que les FL ne s’étaient pas prononcées en faveur de la prorogation du mandat des responsables dans d’autres institutions, «parce que l’armée n’est pas une institution comme les autres». «Les autres institutions continuent de fonctionner malgré la situation difficile», a-t-il constaté, soulignant que cela ne peut pas être le cas de l’armée, qui a besoin d’un commandant. «Nous avons suivi le général Joseph Aoun pendant six ans et observé la manière dont il dirige l’institution militaire dans les pires circonstances», a-t-il noté.
À la question de savoir si, en présentant cette proposition de loi, les FL ont assuré une couverture chrétienne à la prorogation du mandat du général Aoun, assénant ainsi un coup au président du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, M. Geagea a affirmé que cela «n’est pas le but» du parti. Ce dernier a agi «en tenant compte de la situation au Liban», a-t-il martelé, soulignant que c’est l’armée qui a pu préserver le calme au cours des cinq dernières années, malgré les crises économique, financière et politique que traverse le Liban.
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