Tamara Qaddoumi, une artiste aux origines libanaises, palestiniennes et écossaises, qui a grandi entre le Koweït et Paris, est en train de secouer la scène musicale avec sa musique captivante et son talent aux multiples facettes. Arrivée à Beyrouth en 2018, elle a rapidement conquis son public avec son premier EP intitulé Dust Bathing. Depuis lors, elle a enchaîné avec son deuxième projet Soft Glitch en 2021 et est de retour aujourd’hui avec son nouveau single, Under The Knife, tiré de son prochain EP Sorry Signal.

Tamara Qaddoumi dépeint sa musique comme de la Cold Pop, un mélange envoûtant de Dream Pop et de Cold Wave. Son voyage musical a été marqué par des influences diverses et un parcours éclectique, mais c’est à Beyrouth qu’elle a véritablement trouvé son épanouissement artistique. C’est dans la capitale libanaise qu’elle a croisé la route d’Antonio Hajj, qui est devenu son producteur attitré pour tous ses projets depuis Soft Glitch. Ensemble, ils ont développé un son unique qui distingue Tamara Qaddoumi.

Lorsqu’on lui demande pourquoi elle fait de la musique, Tamara répond avec sincérité que c’est avant tout pour elle-même, pour survivre. Sa musique est le reflet de son âme, une expression de ses émotions profondes et de son vécu personnel. Elle écrit également pour rester heureuse, transformant ses expériences en douces mélodies qui touchent le cœur de plus d’une personne.

Under The Knife, son dernier single, plonge dans le thème du deuil. La chanson, portée par une mélodie prenante, explore les différentes étapes par lesquelles on passe lorsqu’on perd un être cher. Elle exprime l’idée de se confronter à la souffrance pour ensuite émerger plus fort.

Under the sleeve of the earth beneath
With the crooked hand of death
I fall behind
Creasing the veil
With tears I’ve dried

Faster than time


Comme si tout ce que la vie soumettait au cœur était fait pour être vécu, et qu’on ne se libère de ses émotions les plus froides qu’en embrassant leur chaleur. Le clip vidéo, réalisé par Karl Hadife, montre Tamara nageant sous l’eau, une métaphore visuelle puissante de ce processus émotionnel complexe. On y voit également un deuxième personnage, comme un «monstre de la mort» qui apparaît quelques fois à ses côtés. Vêtu de perles et de bijoux, il nous rappelle qu’il y a de la beauté dans tout, même dans les événements douloureux que l’on pense insurmontables.

L’artiste prépare actuellement la sortie de son troisième EP, Sorry Signal, qui offrira de nouvelles sonorités et des paroles chargées émotionnellement. En plus de cela, elle se prépare pour une tournée européenne qui promet d’élargir ses horizons et de lui ouvrir les portes qu’on lui souhaite.

Tamara Qaddoumi est une artiste parfaitement sensible aux choses de la vie et sa profonde authenticité fait d’elle une artiste à suivre de près. Son multiculturalisme, sa créativité débordante et sa capacité à transformer la douleur en art en font une voix unique et précieuse dont il ne faut pas détourner le regard. Restez à l’écoute pour son nouvel EP Sorry Signal qui sortira cet automne.

Amin Zorkot

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Cet article a été originalement publié sur le site de l’Agenda Culturel.
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