Le président français, Emmanuel Macron, a salué l’élection de l’écrivain franco-libanais, Amin Maalouf, au secrétariat perpétuel de l’Académie française.
«Entre Beyrouth où il grandit, et Paris, où il construisit sa vie d’adulte et d’écrivain, son destin franco-libanais s’écrivit d’Est en Ouest, à travers les frontières et les cultures», a commenté le président français, selon un communiqué de l’Elysée, publié vendredi.
«Celui qui prit la succession d’Hélène Carrère d’Encausse avait appris, comme elle, le français à quatre ans passés, mais ne s’ancra en France que des années plus tard, à vingt-sept ans, quand les tempêtes de l’histoire libanaise le poussèrent à l’exil,» a encore écrit M. Macron. Et d’ajouter:« De cette intrication profonde de deux univers, il garda le don d’explorer et de dénouer les labyrinthes de l’identité, avec une prédilection pour les confluences de l’orient et l’occident, imprégnées d’histoire et d’imaginaire».
«Au cœur des enjeux contemporains, son œuvre pose sur le dialogue des peuples, les migrations, les mondialisations, l’enracinement et le nomadisme, des mots mûris et lucides. A quelques jours de l’hommage national à Hélène Carrère d’Encausse, et à quelques semaines de l’inauguration de la Cité internationale de la langue française de Villers-Cotterêts, la mise à l’honneur de ce destin hors norme est un rappel de la vitalité et de la richesse de la francophonie, qu’il nous appartient de défendre», a poursuivi M. Macron.
Et de conclure en ces termes:« Puisse cette fonction chargée d’histoire, dont Amin Maalouf sera le 32e dépositaire, lui permettre de continuer de servir le rayonnement mondial d’une langue qui s’honore d’avoir été apprise, servie et embellie par lui».
«Entre Beyrouth où il grandit, et Paris, où il construisit sa vie d’adulte et d’écrivain, son destin franco-libanais s’écrivit d’Est en Ouest, à travers les frontières et les cultures», a commenté le président français, selon un communiqué de l’Elysée, publié vendredi.
«Celui qui prit la succession d’Hélène Carrère d’Encausse avait appris, comme elle, le français à quatre ans passés, mais ne s’ancra en France que des années plus tard, à vingt-sept ans, quand les tempêtes de l’histoire libanaise le poussèrent à l’exil,» a encore écrit M. Macron. Et d’ajouter:« De cette intrication profonde de deux univers, il garda le don d’explorer et de dénouer les labyrinthes de l’identité, avec une prédilection pour les confluences de l’orient et l’occident, imprégnées d’histoire et d’imaginaire».
«Au cœur des enjeux contemporains, son œuvre pose sur le dialogue des peuples, les migrations, les mondialisations, l’enracinement et le nomadisme, des mots mûris et lucides. A quelques jours de l’hommage national à Hélène Carrère d’Encausse, et à quelques semaines de l’inauguration de la Cité internationale de la langue française de Villers-Cotterêts, la mise à l’honneur de ce destin hors norme est un rappel de la vitalité et de la richesse de la francophonie, qu’il nous appartient de défendre», a poursuivi M. Macron.
Et de conclure en ces termes:« Puisse cette fonction chargée d’histoire, dont Amin Maalouf sera le 32e dépositaire, lui permettre de continuer de servir le rayonnement mondial d’une langue qui s’honore d’avoir été apprise, servie et embellie par lui».
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