Le métropolite de Beyrouth, Mgr Elias Audi, a estimé dimanche dans son homélie dominicale que « tout est permis au Liban, même la destruction de l’État et du système judiciaire ». Il a fait valoir que « la grandeur des pays développés réside dans le pouvoir de la loi et de l’autorité qui s’exerce sur tout le monde ». Il s’est ainsi désolé du fait que "dans notre pays, ils (les dirigeants) sont fiers de violer les lois, de contourner la Constitution et d’échapper à la justice." Et d’ajouter : « Ils sont fiers d'être suivis, voire glorifiés et leurs péchés sont pardonnés par leurs partisans ».
Mgr Audi s’est par la suite interrogé sur "ce qui empêche l’élection d’un président de la République si ce n'étaient des intérêts qui dépassent la Constitution", de même qu'il s'est interrogé sur ce qui entrave "l’enquête sur la double explosion au port de Beyrouth, si ce n'était la violation de la loi, un manque de conscience et une sous-estimation de la valeur humaine." Il s'est également demandé : "Qu'est-ce qui empêche de dénoncer les criminels et les corrompus, si ce n'était le non-respect du droit qui est sacré dans les pays développés, mais pas chez nous, en raison de la prédominance des intérêts personnels?"
Et Mgr Audi de conclure : «Jusqu’à quand le statuquo sera-t-il maintenu?"
Mgr Audi s’est par la suite interrogé sur "ce qui empêche l’élection d’un président de la République si ce n'étaient des intérêts qui dépassent la Constitution", de même qu'il s'est interrogé sur ce qui entrave "l’enquête sur la double explosion au port de Beyrouth, si ce n'était la violation de la loi, un manque de conscience et une sous-estimation de la valeur humaine." Il s'est également demandé : "Qu'est-ce qui empêche de dénoncer les criminels et les corrompus, si ce n'était le non-respect du droit qui est sacré dans les pays développés, mais pas chez nous, en raison de la prédominance des intérêts personnels?"
Et Mgr Audi de conclure : «Jusqu’à quand le statuquo sera-t-il maintenu?"
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