©(Photo by Stefani Reynolds/AFP)
Donald Trump doit comparaître jeudi devant un tribunal fédéral pour répondre d'accusations concernant ses tentatives d'inverser le résultat des élections de 2020. On lui reproche un "projet criminel" et d'avoir sapé les fondements de la démocratie américaine.
L'ancien président américain Donald Trump, en campagne pour reconquérir la Maison-Blanche, est convoqué jeudi devant un tribunal fédéral à Washington pour répondre d'accusations liées à ses manœuvres "criminelles" pour inverser les résultats de l'élection de 2020.
Quelques heures avant cette nouvelle comparution pénale historique, le républicain a reproché à son rival démocrate Joe Biden d'être à la manœuvre derrière ces nouvelles poursuites judiciaires.
"Les démocrates ne veulent pas faire campagne face à moi, sinon ils n'auraient pas recours à cette instrumentalisation sans précédent de la justice", a écrit M. Trump sur sa plateforme Truth Social.
L'acte d'accusation de 45 pages publié mardi, qui fait notamment état d'un "projet criminel", lui reproche d'avoir sapé les fondements de la démocratie américaine en tentant d'altérer le processus de comptabilisation des résultats du vote de plus de 150 millions d'Américains, des inculpations inédites et d'autant plus graves qu'il était alors président en exercice.
A contrario, les deux précédentes poursuites pénales engagées contre lui cette année, pour des fraudes comptables liées à l'achat du silence d'une actrice de films X, et pour avoir compromis la sécurité nationale par sa désinvolture dans le traitement de documents classifiés, portent respectivement sur la période précédant et suivant son mandat.
Le tribunal où l'ensemble des charges retenues lui seront signifiées se trouve à proximité du Capitole, le siège du Congrès américain, pris d'assaut par des centaines de ses partisans chauffés à blanc pour y empêcher la certification de la victoire de son adversaire Joe Biden, le 6 janvier 2021.
Cet assaut a été "encouragé par les mensonges" sur de supposées fraudes électorales en faveur de Joe Biden proférées pendant des mois par le prévenu, a déclaré, après la publication de l'acte d'accusation, le procureur spécial Jack Smith, qui a supervisé l'enquête.
Plus de 24 heures avant le début de l'audience, prévue à 16H00 jeudi (20H00 GMT), les caméras et les camions satellites des médias nationaux et internationaux étaient déjà déployés sur la place devant le tribunal, devant les objectifs et sous l'œil curieux des passants et des touristes.
À l'aube, une petite centaine de journalistes faisaient la queue pour pénétrer dans le tribunal, tandis que des barrières de sécurité étaient dressées autour du bâtiment, ainsi qu'autour du Capitole, à quelques encablures de là.
Le procureur a déclaré mardi vouloir "un procès sans délai" dans cette affaire. Il est donc possible qu'il se tienne en pleine campagne pour l'élection présidentielle de 2024. Donald Trump, 77 ans, reste le grand favori des primaires pour le Parti républicain.
Les conséquences de cette inculpation sur sa candidature restent à déterminer. Mais à chacun de ses nouveaux tracas judiciaires, l'ex-président crie à l'"instrumentalisation politique" de la justice pour l'empêcher de se présenter en 2024 et persiste à clamer sans aucune preuve que l'élection de 2020 lui a été "volée".
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
L'ancien président américain Donald Trump, en campagne pour reconquérir la Maison-Blanche, est convoqué jeudi devant un tribunal fédéral à Washington pour répondre d'accusations liées à ses manœuvres "criminelles" pour inverser les résultats de l'élection de 2020.
Quelques heures avant cette nouvelle comparution pénale historique, le républicain a reproché à son rival démocrate Joe Biden d'être à la manœuvre derrière ces nouvelles poursuites judiciaires.
"Les démocrates ne veulent pas faire campagne face à moi, sinon ils n'auraient pas recours à cette instrumentalisation sans précédent de la justice", a écrit M. Trump sur sa plateforme Truth Social.
L'acte d'accusation de 45 pages publié mardi, qui fait notamment état d'un "projet criminel", lui reproche d'avoir sapé les fondements de la démocratie américaine en tentant d'altérer le processus de comptabilisation des résultats du vote de plus de 150 millions d'Américains, des inculpations inédites et d'autant plus graves qu'il était alors président en exercice.
A contrario, les deux précédentes poursuites pénales engagées contre lui cette année, pour des fraudes comptables liées à l'achat du silence d'une actrice de films X, et pour avoir compromis la sécurité nationale par sa désinvolture dans le traitement de documents classifiés, portent respectivement sur la période précédant et suivant son mandat.
Le tribunal où l'ensemble des charges retenues lui seront signifiées se trouve à proximité du Capitole, le siège du Congrès américain, pris d'assaut par des centaines de ses partisans chauffés à blanc pour y empêcher la certification de la victoire de son adversaire Joe Biden, le 6 janvier 2021.
Cet assaut a été "encouragé par les mensonges" sur de supposées fraudes électorales en faveur de Joe Biden proférées pendant des mois par le prévenu, a déclaré, après la publication de l'acte d'accusation, le procureur spécial Jack Smith, qui a supervisé l'enquête.
Plus de 24 heures avant le début de l'audience, prévue à 16H00 jeudi (20H00 GMT), les caméras et les camions satellites des médias nationaux et internationaux étaient déjà déployés sur la place devant le tribunal, devant les objectifs et sous l'œil curieux des passants et des touristes.
À l'aube, une petite centaine de journalistes faisaient la queue pour pénétrer dans le tribunal, tandis que des barrières de sécurité étaient dressées autour du bâtiment, ainsi qu'autour du Capitole, à quelques encablures de là.
Le procureur a déclaré mardi vouloir "un procès sans délai" dans cette affaire. Il est donc possible qu'il se tienne en pleine campagne pour l'élection présidentielle de 2024. Donald Trump, 77 ans, reste le grand favori des primaires pour le Parti républicain.
Les conséquences de cette inculpation sur sa candidature restent à déterminer. Mais à chacun de ses nouveaux tracas judiciaires, l'ex-président crie à l'"instrumentalisation politique" de la justice pour l'empêcher de se présenter en 2024 et persiste à clamer sans aucune preuve que l'élection de 2020 lui a été "volée".
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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