À l’Université Notre-Dame de Louaizé, l’excellence était au rendez-vous, mardi. La faculté de gestion des affaires et d’économie de la NDU a célébré au cours d’une cérémonie solennelle, l’obtention de la prestigieuse accréditation AACSB, en présence de Sir Richard Roberts, prix Nobel de médecine.

«La chance ne sourit qu’aux esprits bien préparés», avait un jour dit Louis Pasteur, grand pionnier de la vaccination et de la microbiologie. Ces esprits perspicaces, forgerons d’un présent moins terne et façonneurs d’un avenir florissant, pavent la voie à la germination du Liban, ce pays exsangue, à cause de la pérennisation du clientélisme, de l’incompétence et de la corruption. Perchée dans un repli d'une butte de Zouk Mosbeh, l’Université Notre-Dame de Louaizé (NDU) s’est dignement imposée, au cours des dernières années, comme l’un des porte-étendards de l’excellence académique.

Excellence académique


La faculté de gestion des affaires et d’économie de la NDU a célébré, le mardi 18 avril, au cours d’une cérémonie solennelle, l'obtention de la prestigieuse accréditation AACSB (Association to Advance Collegiate Schools of Business), un gage d'excellence académique d'origine américaine, octroyé, pendant cinq ans, aux écoles de commerce, pour la qualité et la pertinence de leurs formations. L’attribution de cette accréditation repose sur des critères rigoureux dont les objectifs stratégiques visés par l’établissement, la qualité des programmes et de l’enseignement, la qualification du corps professoral, les accords établis par le vivier éducatif, ses capacités d’innovation et son niveau de recherche.

La faculté de gestion des affaires et d’économie de la NDU rejoint ainsi le cercle fermé des 5% des écoles de commerce dans le monde à détenir cette certification très pointilleuse en matière d’évaluation. Il est à souligner, en outre, que ladite faculté est le troisième département éducatif libanais à acquérir cette distinction, après l’École de commerce Suliman S. Olayan de l’Université américaine de Beyrouth (AUB), et l’École de commerce Adnan Kassar de l’Université libano-américaine (LAU). Toutefois, l’obtention de l’accréditation de la NDU a été réalisée dans des conditions d’effondrement économique et financier sans pareil. Cela atteste, de ce fait, la capacité de ladite faculté à naviguer contre vents et marées afin de remplir les requis exigeants de l’AACSB.

«Ars vivendi»


Durant la cérémonie, plusieurs intervenants ont pris la parole, dont le père Béchara Khoury, recteur de la NDU; Ihsan Zakri, directeur régional de l’AACSB; Mazen el-Khatib, directeur général de l'Enseignement supérieur au Liban, représentant le ministre sortant de l'Éducation, Abbas Halabi; et la doyenne de la faculté de gestion des affaires et d’économie de la NDU, Vivianne Naïmy.

Une cérémonie qui s’est surtout distinguée par la présence de Sir Richard Roberts, lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine de 1993 (conjointement à Phillip Sharp). Invité d’honneur de cette célébration, Sir Richard Roberts l’a clôturée par un discours mettant l’accent sur son Ars vivendi.

L’éminent professeur anglais a, de ce fait, remonté le temps jusqu’aux grands moments, ponctués aussi bien par des victoires que par des échecs qui ont jalonné sa carrière prolifique. Clairement marquée par la «chance», sa vie pétulante a été le fruit d’une pléthore d’obstacles surmontés bravement et stoïquement. «Mon conseil est le suivant: acceptez l’échec et considérez-le comme étant une bonne chose, plutôt qu’une mauvaise chose», précise Sir Richard Roberts dans un entretien exclusif accordé à Ici Beyrouth. Et de poursuivre: «Quand vous échouez, essayez de comprendre pourquoi. Cela vous permettra d’apprendre de vos erreurs et de ne plus échouer la prochaine fois. Ne soyez pas inquiets de l’échec. C’est normal d’échouer, Ce n’en est pas grave. Tâchez toutefois d’en tirer les bonnes leçons.»
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