En visite à Ankara, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a menacé la Turquie de suspendre l'accord sur les céréales ukrainiennes, qui avait déjà fait l'objet de négociations, si les exportations agricoles russes en demeurent affectées.
Ce vendredi 7 avril, dans le cadre de sa visite à Ankara, M. Lavrov s'exprimait devant la presse à l'issue d'un entretien avec son homologue turc Mevlüt Cavusoglu, dont le pays s'est beaucoup investi dans la conclusion de cet accord l'été dernier.
"S'il n'y a aucun progrès dans la levée des obstacles aux exportations d'engrais et de céréales russes, alors nous nous demanderons si cet accord est nécessaire", a déclaré M. Lavrov.
L'accord, qui permet d'exporter les céréales ukrainiennes via la mer Noire malgré la guerre, a été prolongé le 19 mars. Mais Moscou a proposé soixante jours plutôt que la reconduction tacite initialement convenue de 120 jours en insistant sur le respect de l'autre volet de l'accord, qui concerne ses propres exportations d'engrais.
Théoriquement, ces produits indispensables à l'agriculture mondiale ne tombent pas sous le coup des sanctions occidentales imposées à Moscou depuis l'invasion de l'Ukraine en février 2022. Mais elles sont de fait entravées par les banques.
La Russie et la Turquie agissent de concert dans plusieurs dossiers internationaux et Moscou avait fait valoir avant l'arrivée de M. Lavrov la nécessité de "synchroniser les montres" avec Ankara.
La Turquie qui est parvenue à maintenir des relations avec l'Ukraine et la Russie depuis le début du conflit, craint une escalade des tensions, une résolution politique du conflit semble cependant lointaine, M. Lavrov a, en effet, prévenu que des négociations de paix seraient envisageables que dans le cas où elles établiraient un nouvel ordre mondial qui prend en compte les intérêts russes et supprime la domination américaine.
Maureen Décor, avec AFP
Ce vendredi 7 avril, dans le cadre de sa visite à Ankara, M. Lavrov s'exprimait devant la presse à l'issue d'un entretien avec son homologue turc Mevlüt Cavusoglu, dont le pays s'est beaucoup investi dans la conclusion de cet accord l'été dernier.
"S'il n'y a aucun progrès dans la levée des obstacles aux exportations d'engrais et de céréales russes, alors nous nous demanderons si cet accord est nécessaire", a déclaré M. Lavrov.
L'accord, qui permet d'exporter les céréales ukrainiennes via la mer Noire malgré la guerre, a été prolongé le 19 mars. Mais Moscou a proposé soixante jours plutôt que la reconduction tacite initialement convenue de 120 jours en insistant sur le respect de l'autre volet de l'accord, qui concerne ses propres exportations d'engrais.
Théoriquement, ces produits indispensables à l'agriculture mondiale ne tombent pas sous le coup des sanctions occidentales imposées à Moscou depuis l'invasion de l'Ukraine en février 2022. Mais elles sont de fait entravées par les banques.
La Russie et la Turquie agissent de concert dans plusieurs dossiers internationaux et Moscou avait fait valoir avant l'arrivée de M. Lavrov la nécessité de "synchroniser les montres" avec Ankara.
La Turquie qui est parvenue à maintenir des relations avec l'Ukraine et la Russie depuis le début du conflit, craint une escalade des tensions, une résolution politique du conflit semble cependant lointaine, M. Lavrov a, en effet, prévenu que des négociations de paix seraient envisageables que dans le cas où elles établiraient un nouvel ordre mondial qui prend en compte les intérêts russes et supprime la domination américaine.
Maureen Décor, avec AFP
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