Geagea dénonce la paralysie de la vie politique libanaise
Le chef des Forces libanaises Samir Geagea s’est indigné mercredi du fait qu’"aucune mesure concrète n’a été prise depuis 3 ans pour contrôler les frontières terrestres et lutter contre la contrebande, deux conditions nécessaires pour assainir les relations du pays avec les monarchies du Golfe".

À l’issue de sa réunion avec le Front souverain et dans le cadre d’une conférence de presse, le leader de Meerab a ouvertement critiqué les ministres qui se réunissent actuellement au Sérail pour régler les problèmes liés à la crise d’électricité, dénonçant le fait que ces derniers "ne parviennent pas à se mettre d’accord sur des points élémentaires, alors qu’ils appartiennent au même camp politique", sans pour autant se prononcer sur la constitutionalité de la réunion, se démarquant ainsi du Courant patriotique libre.


Abordant le sujet de la séance électorale prévue jeudi, M. Geagea a assuré que celle-ci ne diffèrera pas des séances précédentes, soulignant que son parti a tenté à maintes reprises "de tendre la main à toutes les factions politiques, à l’exception de l’axe de la moumanaa’, sans que cela n’aboutisse à un résultat". "Nous sommes au stade actuel en pleine vacance présidentielle et dans l’incapacité d’élire un nouveau chef de l’État", a-t-il déploré.

Le leader chrétien a par ailleurs attaqué le président de la Chambre Nabih Berry, l’accusant de collaborer avec le camp politique du 8 Mars en bloquant l’élection présidentielle soit en provoquant un défaut de quorum soit en votant blanc. "L’axe de la moumanaa’ continuera de bloquer toute initiative et toute échéance nationale, pour que les Libanais perdent espoir et émigrent, afin qu’il puisse mettre la main sur le pays. La structure politique du Liban a échoué", a-t-il estimé.
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