©Des dizaines de milliers de Marocains ont accueilli en héros les Lions de l'Atlas à leur retour à Rabat mardi 29 décembre 2022 après leur incroyable épopée qui les a conduits en demi-finale du Mondial au Qatar. Fadel Senna/AFP
La 22e édition de la Coupe du monde aurait pu couronner une nouvelle nation puisque deux des quatre demi-finalistes n’avaient jamais gagné le trophée suprême, mais avec la victoire de l’Argentine, la tradition a voulu qu’il reste dans le cercle très fermé des nations championnes du monde et qui resteront encore pour quatre ans au nombre de huit. Qatar 2022 sera tout de même l’édition des grandes premières.
6 sur 6. Pour la première fois de l'Histoire, tous les continents ont été représentés lors des 8èmes de finale de la Coupe du monde. En dehors de l’Europe et de l’Amérique du Sud, grands pourvoyeurs de représentants de leur continent, les États-Unis, l’Australie, le Japon, la Corée du Sud, le Maroc et le Sénégal ont représenté respectivement l’Amérique du Nord, l’Océanie, l’Asie et l’Afrique.
Saga Africa. Pour la première fois également un pays africain a atteint la demi-finale. Le Maroc fait coup double puisque c’est aussi le premier pays arabe à réaliser cet exploit. Le monde a découvert une équipe valeureuse et solidaire mais surtout un peuple et des supporters fiers qui se sont déplacés par milliers pour soutenir les Lions de l’Atlas.
Records de buts. Pour la première fois dans l’histoire de la Coupe du monde, 172 buts ont été inscrits, soit 2.69 buts par match. Une unité de plus que France 98, et Brésil 2014.
Des stars au rendez-vous. Cristiano Ronaldo est devenu le premier joueur à marquer dans cinq Coupes du monde différentes. Lionel Messi est devenu le premier joueur à marquer en phase de groupes, huitièmes, quarts, demies et finale. Kylian Mbappé est devenu le premier joueur à marquer 4 buts en finale (1 en 2018 et 3 en 2022).
Un pays, une capitale. Qatar 2022 c’est aussi la première et très probablement la dernière fois qu’une ville accueille à elle seule les 64 matchs de la compétition. Une exception qui a permis aux supporters de voir deux matchs ou même plus durant la même journée. Le trajet entre les stades Khalifa international et Education city ne prenait que 10 minutes en voiture. 66 km seulement séparaient les deux stades les plus éloignés du centre de la capitale, les stades Al Bayt au nord et Al Janoub au sud.
Metro, this way. Cette édition a été d’un calme absolu. Pas de débordements, pas de mouvements de foule, pas de bagarres aux abords du stade, pas d’échauffourées avec la police, pas de bandes sans billets qui errent près des stades, rarement une grande compétition de football n’aura été si maîtrisée au niveau sécuritaire malgré les milliers de supporters qui ont afflué de la terre entière. Il faut dire que l’émirat était fermé au public non-détenteur d’un billet d’entrée aux matchs. La carte Hayya véritable passe-partout et visa d’entrée au Qatar n’était délivrée qu’aux heureux supporters qui avaient réussi à acquérir un billet. Cette carte Hayya, véritable innovation technologique a également régulé le marché parallèle. Tous les billets étaient numériques et nominatifs difficilement falsifiables ce qui a empêché le marché noir et la circulation de faux billets. Au Qatar la gestion des flux des supporters autour des stades et dans les transports publics n’a créé aucun engorgement ni agglutinement devant les enceintes des stades.
974 à zéro. Les critiques se sont concentrées sur l’usage des airs conditionnés dans les stades en faisant fi d’une grande première au Qatar, la construction du stade 974, premier stade complètement démontable et transportable. Ce stade, composé de 974 conteneurs et modules emboîtables et d’une capacité de 44 000 places a accueilli six matchs de poule et un huitième de finale. Il était le seul de ce Mondial à ne pas bénéficier de la climatisation. Déjà démantelé avant la fin de la compétition, sa prochaine destination est pour l’heure inconnue. Les conteneurs pourraient être envoyés vers un pays africain, mais également vers l’Uruguay possible pays organisateur en 2026.
Cette édition restera historique dans les annales de la compétition. Vivement 2026, avec déjà une grande première : la première Coupe du monde a être organisée dans trois pays différents avec 48 nations participantes !
6 sur 6. Pour la première fois de l'Histoire, tous les continents ont été représentés lors des 8èmes de finale de la Coupe du monde. En dehors de l’Europe et de l’Amérique du Sud, grands pourvoyeurs de représentants de leur continent, les États-Unis, l’Australie, le Japon, la Corée du Sud, le Maroc et le Sénégal ont représenté respectivement l’Amérique du Nord, l’Océanie, l’Asie et l’Afrique.
Saga Africa. Pour la première fois également un pays africain a atteint la demi-finale. Le Maroc fait coup double puisque c’est aussi le premier pays arabe à réaliser cet exploit. Le monde a découvert une équipe valeureuse et solidaire mais surtout un peuple et des supporters fiers qui se sont déplacés par milliers pour soutenir les Lions de l’Atlas.
Records de buts. Pour la première fois dans l’histoire de la Coupe du monde, 172 buts ont été inscrits, soit 2.69 buts par match. Une unité de plus que France 98, et Brésil 2014.
Des stars au rendez-vous. Cristiano Ronaldo est devenu le premier joueur à marquer dans cinq Coupes du monde différentes. Lionel Messi est devenu le premier joueur à marquer en phase de groupes, huitièmes, quarts, demies et finale. Kylian Mbappé est devenu le premier joueur à marquer 4 buts en finale (1 en 2018 et 3 en 2022).
Un pays, une capitale. Qatar 2022 c’est aussi la première et très probablement la dernière fois qu’une ville accueille à elle seule les 64 matchs de la compétition. Une exception qui a permis aux supporters de voir deux matchs ou même plus durant la même journée. Le trajet entre les stades Khalifa international et Education city ne prenait que 10 minutes en voiture. 66 km seulement séparaient les deux stades les plus éloignés du centre de la capitale, les stades Al Bayt au nord et Al Janoub au sud.
Metro, this way. Cette édition a été d’un calme absolu. Pas de débordements, pas de mouvements de foule, pas de bagarres aux abords du stade, pas d’échauffourées avec la police, pas de bandes sans billets qui errent près des stades, rarement une grande compétition de football n’aura été si maîtrisée au niveau sécuritaire malgré les milliers de supporters qui ont afflué de la terre entière. Il faut dire que l’émirat était fermé au public non-détenteur d’un billet d’entrée aux matchs. La carte Hayya véritable passe-partout et visa d’entrée au Qatar n’était délivrée qu’aux heureux supporters qui avaient réussi à acquérir un billet. Cette carte Hayya, véritable innovation technologique a également régulé le marché parallèle. Tous les billets étaient numériques et nominatifs difficilement falsifiables ce qui a empêché le marché noir et la circulation de faux billets. Au Qatar la gestion des flux des supporters autour des stades et dans les transports publics n’a créé aucun engorgement ni agglutinement devant les enceintes des stades.
974 à zéro. Les critiques se sont concentrées sur l’usage des airs conditionnés dans les stades en faisant fi d’une grande première au Qatar, la construction du stade 974, premier stade complètement démontable et transportable. Ce stade, composé de 974 conteneurs et modules emboîtables et d’une capacité de 44 000 places a accueilli six matchs de poule et un huitième de finale. Il était le seul de ce Mondial à ne pas bénéficier de la climatisation. Déjà démantelé avant la fin de la compétition, sa prochaine destination est pour l’heure inconnue. Les conteneurs pourraient être envoyés vers un pays africain, mais également vers l’Uruguay possible pays organisateur en 2026.
Cette édition restera historique dans les annales de la compétition. Vivement 2026, avec déjà une grande première : la première Coupe du monde a être organisée dans trois pays différents avec 48 nations participantes !
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