Le groupe Daech (État islamique) a attaqué, ce 26 décembre, le quartier général des forces kurdes, ainsi qu'une prison, à Raqqa, dans le nord de la Syrie. Les forces de sécurité kurdes ont réussi à déjouer l'assaut, mais comptent six morts dans leur rang.
Les forces de sécurité kurdes ont annoncé lundi avoir déjoué une attaque du groupe Daech visant leur quartier général et une prison abritant des jihadistes dans le nord de la Syrie, faisant six morts parmi les forces de sécurité.
Un jihadiste qui portait une ceinture explosive a été tué et un autre appréhendé par les forces kurdes, a déclaré à l'AFP le porte-parole des Forces démocratiques syriennes (FDS, dominées par les Kurdes), Farhad Chami.
Selon lui, les FDS ont "pu repousser" les jihadistes qui visaient un complexe des forces de sécurité kurdes dans la ville de Raqqa, ancienne "capitale de l'EI dans le nord de la Syrie, et n'ont pas pu atteindre une prison qui s'y trouvait. Six membres des forces de sécurité kurdes ont été tués, selon les FDS.
La prison d'Al-Hol, où a eu lieu l'attaque, est pleine d'anciens combattants de l'EI. (AFP)
D'après le chef de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG disposant d'un vaste réseau de source en Syrie, Rami Abdel Rahman, "l'objectif des jihadistes était la prison de la sécurité militaire, dans laquelle se trouvent quelque 900 jihadistes, dont environ 200 de haut niveau".
Dans un communiqué sur l'application de messagerie Telegram, l'EI a revendiqué l'attaque, affirmant que deux de ses combattants l'avaient menée, dont un a pu s'échapper.
Le groupe a affirmé que l'assaut visait à "venger les prisonniers musulmans", notamment les femmes jihadistes se trouvant dans le camp d'Al-Hol, sous administration kurde, dans le nord de la Syrie.
Ce camp délabré et surpeuplé abrite plus de 50.000 proches de jihadistes de l'EI parmi lesquels des étrangers d'une soixantaine de pays, ainsi que des déplacés syriens et des réfugiés irakiens.
À la suite de cette attaque, l'administration autonome kurde a annoncé dans un communiqué l’état d’urgence à Raqqa et proclamé un couvre-feu "jusqu'à nouvel ordre" dans la ville.
Des compagnes ou ex-compagnes de terroristes, ainsi que leurs enfants, sont également détenues dans la prison. (AFP)
Raqqa était l'ancienne "capitale" de l'EI en Syrie, qui y avait instauré un régime de terreur, imposant une stricte application de la loi islamique et se livrant à de nombreuses exactions.
Après une montée en puissance fulgurante en 2014 et la conquête de vastes territoires en Irak et en Syrie, l'EI a été défait sous le coup d'offensives successives, en 2017 en Irak et en 2019 en Syrie.
Mais malgré la perte de ses fiefs dans ces deux pays, le groupe continue d'y revendiquer des attaques à travers des cellules dormantes.
En janvier 2022, des dizaines de jihadistes avaient pris d'assaut la prison de Ghwayran, dans le nord-est de la Syrie, en vue de libérer leurs frères d'armes. Après plusieurs jours de combats et des centaines de morts, les FDS, dominées par les Kurdes, avaient repris le contrôle de la prison.
Avec AFP
Les forces de sécurité kurdes ont annoncé lundi avoir déjoué une attaque du groupe Daech visant leur quartier général et une prison abritant des jihadistes dans le nord de la Syrie, faisant six morts parmi les forces de sécurité.
Un jihadiste qui portait une ceinture explosive a été tué et un autre appréhendé par les forces kurdes, a déclaré à l'AFP le porte-parole des Forces démocratiques syriennes (FDS, dominées par les Kurdes), Farhad Chami.
Selon lui, les FDS ont "pu repousser" les jihadistes qui visaient un complexe des forces de sécurité kurdes dans la ville de Raqqa, ancienne "capitale de l'EI dans le nord de la Syrie, et n'ont pas pu atteindre une prison qui s'y trouvait. Six membres des forces de sécurité kurdes ont été tués, selon les FDS.
La prison d'Al-Hol, où a eu lieu l'attaque, est pleine d'anciens combattants de l'EI. (AFP)
D'après le chef de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG disposant d'un vaste réseau de source en Syrie, Rami Abdel Rahman, "l'objectif des jihadistes était la prison de la sécurité militaire, dans laquelle se trouvent quelque 900 jihadistes, dont environ 200 de haut niveau".
Dans un communiqué sur l'application de messagerie Telegram, l'EI a revendiqué l'attaque, affirmant que deux de ses combattants l'avaient menée, dont un a pu s'échapper.
Le groupe a affirmé que l'assaut visait à "venger les prisonniers musulmans", notamment les femmes jihadistes se trouvant dans le camp d'Al-Hol, sous administration kurde, dans le nord de la Syrie.
Ce camp délabré et surpeuplé abrite plus de 50.000 proches de jihadistes de l'EI parmi lesquels des étrangers d'une soixantaine de pays, ainsi que des déplacés syriens et des réfugiés irakiens.
À la suite de cette attaque, l'administration autonome kurde a annoncé dans un communiqué l’état d’urgence à Raqqa et proclamé un couvre-feu "jusqu'à nouvel ordre" dans la ville.
Des compagnes ou ex-compagnes de terroristes, ainsi que leurs enfants, sont également détenues dans la prison. (AFP)
Raqqa était l'ancienne "capitale" de l'EI en Syrie, qui y avait instauré un régime de terreur, imposant une stricte application de la loi islamique et se livrant à de nombreuses exactions.
Après une montée en puissance fulgurante en 2014 et la conquête de vastes territoires en Irak et en Syrie, l'EI a été défait sous le coup d'offensives successives, en 2017 en Irak et en 2019 en Syrie.
Mais malgré la perte de ses fiefs dans ces deux pays, le groupe continue d'y revendiquer des attaques à travers des cellules dormantes.
En janvier 2022, des dizaines de jihadistes avaient pris d'assaut la prison de Ghwayran, dans le nord-est de la Syrie, en vue de libérer leurs frères d'armes. Après plusieurs jours de combats et des centaines de morts, les FDS, dominées par les Kurdes, avaient repris le contrôle de la prison.
Avec AFP
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