©Les Brésiliens visent un sixième titre mondial après ceux de 58, 62, 70, 94 et 2002. Photo Glyn Kirk AFP
Les quarts de finale du Mondial 2022 auront lieu vendredi et samedi. À part le Portugal qui partira nettement favori face au Maroc, les trois autres matchs s’annoncent très serrés et promettent des confrontations haletantes.
À peine remis de nos émotions des huitièmes de finale, avec, pour point d’orgue, la qualification marocaine pour les quarts, qu’arrivent déjà vendredi et samedi les matches des quarts de finale du Mondial 2022. Si dans le match Portugal-Maroc (samedi à 17h, heure locale) les Portugais partiront nettement favoris, les trois autres quarts de finale promettent d’être particulièrement serrés, et aucune certitude ne se dégage quant à l’issue de ces matchs.
Le Petit Poucet marocain
Le Maroc a déjà réussi sa Coupe du monde. Les Lions de l’Atlas sont en effet devenus la première équipe arabe de l’histoire à se qualifier pour les quarts de finale de la compétition. Au niveau africain, les Marocains sont pour l’instant parvenus à égaler la meilleure performance de ce continent, qui avait déjà atteint ce stade en 1990 avec le Cameroun, en 2002 avec le Sénégal et en 2010 avec le Ghana. Ces trois fois, les Africains se sont systématiquement inclinés. La tâche s’annonce difficile pour les coéquipiers de Hakim Ziyech, qui, s’ils peuvent certainement rivaliser sur un match avec le Portugal, devront toutefois composer avec un manque de fraîcheur physique dans la dernière demi-heure, en raison du fait qu’ils ont dû jouer une prolongation, et donc 30 minutes supplémentaires face à l’Espagne mardi. De plus, les Portugais ont pu mettre au repos leurs titulaires et faire tourner leur effectif au cours du troisième match de poule face à la Corée du Sud.
Les Brésiliens en difficulté face aux Européens dans les dernières éditions
Le Brésil, grand favori pour remporter l’épreuve cette année, joue un quart de finale très difficile vendredi (17 heures, heure locale) face aux vice-champions du monde croate. Deux statistiques, historique pour l’une et relativement récente pour l’autre, rendent tout pronostic prudent. La première est que le Brésil n’a plus battu d’équipe européenne en phase à élimination directe depuis le Mondial 2002, avec une victoire (2-0) en finale face à l’Allemagne. Depuis, les Brésiliens ont perdu en quarts en 2006 face à la France (1-0), en 2010, en quarts face à la Hollande (2-1), en 2014, en demi-finale face à l’Allemagne et en 2018, en quart de finale face à la Belgique (2-10. La seconde est que la Croatie n’a perdu qu’un seul de ses 20 derniers matchs officiels. Cependant, il existe une différence notable avec le cas de figure de cette année: les quatre équipes, qui avaient éliminé le Brésil lors des quatre dernières éditions, n’avaient pas eu à disputer de prolongations au tour précédant leur rencontre face au Brésil. Tandis que les Croates sortent d’un âpre combat de 120 minutes face au Japon en huitième de finale lundi, qui pourrait laisser des traces en fin de match ou lors d'éventuelles prolongations.
Argentine-Hollande, un choc équilibré
Le deuxième quart de finale de la journée de vendredi (21h, heure locale) mettra aux prises l’Argentine et la Hollande. Historiquement, en Coupe du monde, les confrontations entre ces deux équipes sont toujours très serrées et se sont achevées deux fois sur trois par des prolongations (finale de 1978 et demi-finale en 2014) avec des victoires argentines, ou par un but décisif à la dernière minute avec une victoire hollandaise (quart de finale en 1998).
Sur l’édition de cette année, les Hollandais se sont montrés solides sans être flamboyants. L’Argentine, qui est nettement supérieure offensivement aux Bataves, souffre cependant d’une certaine fébrilité défensive qui pourrait lui coûter cher, si Messi et Di Maria ne sont pas réalistes offensivement vendredi.
Le «crunch» France-Angleterre pour clôturer les quarts
Le dernier quart de finale, qui opposera samedi (21h, heure locale) la France à l'Angleterre, ressemble à une finale avant la lettre tant ces deux équipes ont fait forte impression dans cette compétition jusqu’à maintenant. Les Anglais ont une force de frappe offensive impressionnante et l’édition de cette année a révélé au grand public le milieu de terrain Jude Bellingham. Les Anglais sont pour l’instant la meilleure attaque de ce tournoi, à égalité avec le Portugal (12 buts) et la deuxième meilleure défense, derrière le Maroc, avec seulement deux buts encaissés. En face, la France a certaines faiblesses, comme le poste de latéral droit, qu’a occupé Jules Koundé lors des trois derniers matchs. Koundé, dont ce n’est pas le poste de prédilection, a souvent été pris à défaut dans son couloir au cours de ce mondial. La France dispose toutefois en ligne d’attaque du meilleur joueur et meilleur buteur de ce Mondial pour l’instant, Kylian Mbappé. À lui tout seul, ce dernier peut rendre la France injouable, même si son adversaire direct contre l’Angleterre sur son couloir, Kyle Walker, est d’un tout autre calibre que les adversaires affrontés jusqu’à présent.
khalil.hatem@icibeyrouth.com
À peine remis de nos émotions des huitièmes de finale, avec, pour point d’orgue, la qualification marocaine pour les quarts, qu’arrivent déjà vendredi et samedi les matches des quarts de finale du Mondial 2022. Si dans le match Portugal-Maroc (samedi à 17h, heure locale) les Portugais partiront nettement favoris, les trois autres quarts de finale promettent d’être particulièrement serrés, et aucune certitude ne se dégage quant à l’issue de ces matchs.
Le Petit Poucet marocain
Le Maroc a déjà réussi sa Coupe du monde. Les Lions de l’Atlas sont en effet devenus la première équipe arabe de l’histoire à se qualifier pour les quarts de finale de la compétition. Au niveau africain, les Marocains sont pour l’instant parvenus à égaler la meilleure performance de ce continent, qui avait déjà atteint ce stade en 1990 avec le Cameroun, en 2002 avec le Sénégal et en 2010 avec le Ghana. Ces trois fois, les Africains se sont systématiquement inclinés. La tâche s’annonce difficile pour les coéquipiers de Hakim Ziyech, qui, s’ils peuvent certainement rivaliser sur un match avec le Portugal, devront toutefois composer avec un manque de fraîcheur physique dans la dernière demi-heure, en raison du fait qu’ils ont dû jouer une prolongation, et donc 30 minutes supplémentaires face à l’Espagne mardi. De plus, les Portugais ont pu mettre au repos leurs titulaires et faire tourner leur effectif au cours du troisième match de poule face à la Corée du Sud.
Les Brésiliens en difficulté face aux Européens dans les dernières éditions
Le Brésil, grand favori pour remporter l’épreuve cette année, joue un quart de finale très difficile vendredi (17 heures, heure locale) face aux vice-champions du monde croate. Deux statistiques, historique pour l’une et relativement récente pour l’autre, rendent tout pronostic prudent. La première est que le Brésil n’a plus battu d’équipe européenne en phase à élimination directe depuis le Mondial 2002, avec une victoire (2-0) en finale face à l’Allemagne. Depuis, les Brésiliens ont perdu en quarts en 2006 face à la France (1-0), en 2010, en quarts face à la Hollande (2-1), en 2014, en demi-finale face à l’Allemagne et en 2018, en quart de finale face à la Belgique (2-10. La seconde est que la Croatie n’a perdu qu’un seul de ses 20 derniers matchs officiels. Cependant, il existe une différence notable avec le cas de figure de cette année: les quatre équipes, qui avaient éliminé le Brésil lors des quatre dernières éditions, n’avaient pas eu à disputer de prolongations au tour précédant leur rencontre face au Brésil. Tandis que les Croates sortent d’un âpre combat de 120 minutes face au Japon en huitième de finale lundi, qui pourrait laisser des traces en fin de match ou lors d'éventuelles prolongations.
Argentine-Hollande, un choc équilibré
Le deuxième quart de finale de la journée de vendredi (21h, heure locale) mettra aux prises l’Argentine et la Hollande. Historiquement, en Coupe du monde, les confrontations entre ces deux équipes sont toujours très serrées et se sont achevées deux fois sur trois par des prolongations (finale de 1978 et demi-finale en 2014) avec des victoires argentines, ou par un but décisif à la dernière minute avec une victoire hollandaise (quart de finale en 1998).
Sur l’édition de cette année, les Hollandais se sont montrés solides sans être flamboyants. L’Argentine, qui est nettement supérieure offensivement aux Bataves, souffre cependant d’une certaine fébrilité défensive qui pourrait lui coûter cher, si Messi et Di Maria ne sont pas réalistes offensivement vendredi.
Le «crunch» France-Angleterre pour clôturer les quarts
Le dernier quart de finale, qui opposera samedi (21h, heure locale) la France à l'Angleterre, ressemble à une finale avant la lettre tant ces deux équipes ont fait forte impression dans cette compétition jusqu’à maintenant. Les Anglais ont une force de frappe offensive impressionnante et l’édition de cette année a révélé au grand public le milieu de terrain Jude Bellingham. Les Anglais sont pour l’instant la meilleure attaque de ce tournoi, à égalité avec le Portugal (12 buts) et la deuxième meilleure défense, derrière le Maroc, avec seulement deux buts encaissés. En face, la France a certaines faiblesses, comme le poste de latéral droit, qu’a occupé Jules Koundé lors des trois derniers matchs. Koundé, dont ce n’est pas le poste de prédilection, a souvent été pris à défaut dans son couloir au cours de ce mondial. La France dispose toutefois en ligne d’attaque du meilleur joueur et meilleur buteur de ce Mondial pour l’instant, Kylian Mbappé. À lui tout seul, ce dernier peut rendre la France injouable, même si son adversaire direct contre l’Angleterre sur son couloir, Kyle Walker, est d’un tout autre calibre que les adversaires affrontés jusqu’à présent.
khalil.hatem@icibeyrouth.com
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