©Photo Kirsty O'Connor/POOL/AFP
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a appelé lundi Vladimir Poutine à "la désescalade des tensions" en Ukraine, l'avertissant qu'une intervention militaire constituerait une "erreur stratégique" lourde en "conséquences".
Lors d'un appel téléphonique, Boris Johnson "a exprimé la profonde inquiétude du Royaume-Uni face au renforcement des forces russes à la frontière de l'Ukraine, et a réitéré l'importance de travailler par les canaux diplomatiques en vue d'une désescalade des tensions", a indiqué Downing Street dans un communiqué.
"Le Premier ministre a souligné l'attachement du Royaume-Uni à l'intégrité et à la souveraineté de l'Ukraine, et a prévenu que toute action de déstabilisation constituerait une erreur stratégique qui aurait des conséquences importantes", a ajouté la même source.
Les contacts entre dirigeants britannique et russe sont rares ces dernières années en raison des vives tensions opposant les deux pays, exacerbées en 2018 par l'empoisonnement de l'exagent russe Sergueï Skripal à l'agent neurotoxique Novitchok sur le sol britannique.
Dans son propre communiqué, le Kremlin a confirmé que M. Johnson avait "exprimé son inquiétude quant aux larges mouvements présumés de troupes russes". Le président russe s'est défendu en affirmant que la politique de Kiev entrait en "rupture avec les accord de Minsk" signés en 2015 et que l'Ukraine "détériorait volontairement la situation" en utilisant
"des armes lourdes et des drones d'attaque" à la frontière.
Cela crée une "menace directe pour la sécurité de la Russie", a affirmé M. Poutine, qui réclame "des négociations pour des accords juridiques internationaux clairs qui excluraient toute nouvelle avancée de l'Otan vers l'Est et le déploiement d'armes menaçant la Russie dans les états voisins".
Washington, les Européens et Kiev accusent depuis quelques semaines Moscou de préparatifs pour envahir l'Ukraine, ce que le Kremlin dément.
Lors d'une réunion pendant le week-end à Liverpool (nord-ouest de l'Angleterre), les chefs de la diplomatie des puissances du G7 ont lancé un avertissement à la Russie, la ministre britannique Liz Truss menaçant "de conséquences massives pour la Russie en cas d'incursion en Ukraine".
La menace de sanctions sans précédent a été formulée ces derniers jours par Washington, et notamment par le président Joe Biden qui s'est entretenu avec Vladimir Poutine.
Lors d'un appel téléphonique, Boris Johnson "a exprimé la profonde inquiétude du Royaume-Uni face au renforcement des forces russes à la frontière de l'Ukraine, et a réitéré l'importance de travailler par les canaux diplomatiques en vue d'une désescalade des tensions", a indiqué Downing Street dans un communiqué.
"Le Premier ministre a souligné l'attachement du Royaume-Uni à l'intégrité et à la souveraineté de l'Ukraine, et a prévenu que toute action de déstabilisation constituerait une erreur stratégique qui aurait des conséquences importantes", a ajouté la même source.
Les contacts entre dirigeants britannique et russe sont rares ces dernières années en raison des vives tensions opposant les deux pays, exacerbées en 2018 par l'empoisonnement de l'exagent russe Sergueï Skripal à l'agent neurotoxique Novitchok sur le sol britannique.
Dans son propre communiqué, le Kremlin a confirmé que M. Johnson avait "exprimé son inquiétude quant aux larges mouvements présumés de troupes russes". Le président russe s'est défendu en affirmant que la politique de Kiev entrait en "rupture avec les accord de Minsk" signés en 2015 et que l'Ukraine "détériorait volontairement la situation" en utilisant
"des armes lourdes et des drones d'attaque" à la frontière.
Cela crée une "menace directe pour la sécurité de la Russie", a affirmé M. Poutine, qui réclame "des négociations pour des accords juridiques internationaux clairs qui excluraient toute nouvelle avancée de l'Otan vers l'Est et le déploiement d'armes menaçant la Russie dans les états voisins".
Washington, les Européens et Kiev accusent depuis quelques semaines Moscou de préparatifs pour envahir l'Ukraine, ce que le Kremlin dément.
Lors d'une réunion pendant le week-end à Liverpool (nord-ouest de l'Angleterre), les chefs de la diplomatie des puissances du G7 ont lancé un avertissement à la Russie, la ministre britannique Liz Truss menaçant "de conséquences massives pour la Russie en cas d'incursion en Ukraine".
La menace de sanctions sans précédent a été formulée ces derniers jours par Washington, et notamment par le président Joe Biden qui s'est entretenu avec Vladimir Poutine.
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