©Mardi, les parents des victimes de l'explosion au port ont tenu un sit-in de protestation à l'Unesco, pendant que le Parlement était en session. (Photo Al-Markaziya)
Le juge d’instruction près la Cour de justice, Tarek Bitar, a requis l’arrestation immédiate de l’ancien ministre et député actuel, Ali Hassan Khalil, quand bien même il a été notifié d’un avis de la direction des Forces de sécurité intérieure (FSI) qui se considère incompétente pour faire exécuter le mandat d’arrêt délivré il y a deux mois par le magistrat contre M. Khalil. Ce dernier est poursuivi pour homicide involontaire et négligence ayant causé des décès, dans le cadre de l’enquête sur l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth.
Le magistrat a demandé "aux services de sécurité l’application immédiate" du mandat d’arrêt contre l’ancien ministre des Finances, a indiqué une source judiciaire à l’AFP.
Selon la même source, M. Bitar a de nouveau émis un mandat d'arrêt contre l'ancien ministre des Finances Ali Hassan Khalil, bras droit du président du Parlement, Nabih Berry.
Il semble cependant improbable que ce mandat soit mis en œuvre, comme le directeur général des FSI avait déjà refusé en octobre d'appliquer cette décision. Le Parquet de la cour de cassation avait transmis au juge d’instruction près de la Cour de justice, Tarek Bitar, l’avis de la direction des FSI.
"Le refus d'un appareil de sécurité d'exécuter un mandat d'arrêt constitue un dangereux précédent", a déploré la source judiciaire.
Tarek Bitar a repris mercredi la procédure judiciaire suspendue encore une fois à cause d’une cascade de recours en dessaisissement du dossier, présentés contre lui par les personnalités mises en cause dans le cadre de l’enquête sur l’explosion au port. Il s’agit en plus de Ali Hassan Khalil, de l’ancien chef de gouvernement, Hassane Diab et des anciens ministres Ghazi Zeayter, Nohad Machnouk et Youssef Fenianis. Tous contestent la compétence du magistrat à ce niveau de l’enquête et l’accusent de politiser le dossier.
Pointées du doigt pourtant pour négligence criminelle, les autorités sont accusées par les familles des victimes d'ingérence politique pour torpiller l'enquête et éviter des inculpations.
Le magistrat a demandé "aux services de sécurité l’application immédiate" du mandat d’arrêt contre l’ancien ministre des Finances, a indiqué une source judiciaire à l’AFP.
Selon la même source, M. Bitar a de nouveau émis un mandat d'arrêt contre l'ancien ministre des Finances Ali Hassan Khalil, bras droit du président du Parlement, Nabih Berry.
Il semble cependant improbable que ce mandat soit mis en œuvre, comme le directeur général des FSI avait déjà refusé en octobre d'appliquer cette décision. Le Parquet de la cour de cassation avait transmis au juge d’instruction près de la Cour de justice, Tarek Bitar, l’avis de la direction des FSI.
"Le refus d'un appareil de sécurité d'exécuter un mandat d'arrêt constitue un dangereux précédent", a déploré la source judiciaire.
Tarek Bitar a repris mercredi la procédure judiciaire suspendue encore une fois à cause d’une cascade de recours en dessaisissement du dossier, présentés contre lui par les personnalités mises en cause dans le cadre de l’enquête sur l’explosion au port. Il s’agit en plus de Ali Hassan Khalil, de l’ancien chef de gouvernement, Hassane Diab et des anciens ministres Ghazi Zeayter, Nohad Machnouk et Youssef Fenianis. Tous contestent la compétence du magistrat à ce niveau de l’enquête et l’accusent de politiser le dossier.
Pointées du doigt pourtant pour négligence criminelle, les autorités sont accusées par les familles des victimes d'ingérence politique pour torpiller l'enquête et éviter des inculpations.
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