Bad Bunny a dominé la cérémonie des Grammy Latino à Las Vegas, décrochant le prestigieux prix de l’album de l’année. Le chanteur portoricain signe ainsi une nouvelle étape dans une année déjà exceptionnelle.
La star du reggaeton et du rap latino Bad Bunny a remporté jeudi le prix de l'album de l'année pour Debí Tirar Más Fotos lors des Grammy Latino, récompensant la musique hispanophone et lusophone à Las Vegas.
Le chanteur portoricain a remporté cinq récompenses sur douze nominations, dont le titre convoité du meilleur album qu'il tentera également de décrocher lors des Grammy Awards en février.
La superstar de 31 ans a aussi été distinguée pour la meilleure performance urbaine/fusion urbaine, la meilleure performance reggaeton, le meilleur album urbain et la meilleure chanson urbaine.
Il était notamment en compétition avec le duo argentin Ca7riel & Paco Amoroso, reparti avec cinq récompenses.
Cette reconnaissance marque une année en or pour Bad Bunny, de son vrai nom Benito Antonio Martínez Ocasio, qui vient d'achever une série de concerts à guichets fermés sur son île de Porto Rico et doit débuter une tournée mondiale ce mois-ci.
Cette tournée évitera les États-Unis, Bad Bunny craignant que ses fans ne soient pris pour cible par la police de l'immigration en marge des concerts.
Seule exception: son spectacle pour la mi-temps du Super Bowl, le 8 février en Californie.
Il succédera à des superstars comme Madonna ou Beyoncé comme tête d'affiche du célèbre «halftime show» de la finale du championnat de football américain, devant des dizaines de millions de téléspectateurs.
Ce choix a indigné des partisans du républicain Donald Trump, qui reprochent notamment à Bad Bunny de chanter exclusivement en espagnol ou de brouiller les frontières entre les genres avec ses vêtements ou son maquillage.
L'artiste avait expliqué en espagnol sur la chaîne NBC que sa présence au Super Bowl était «une victoire» pour tous les Latinos aux États-Unis.
Avec AFP
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