Le Kazakhstan rejoint les accords d’Abraham, selon Washington
Le drapeau national du Kazakhstan se reflète sur la voiture présidentielle du président du Kazakhstan alors qu'il arrive au palais de l'Élysée pour une rencontre avec le président français dans le cadre de sa visite d'État à Paris, le 5 novembre 2024. ©Ludovic Marin / AFP

Le Kazakhstan annoncera jeudi qu'il rejoint les accords d'Abraham, un processus qui en 2020 avait vu plusieurs pays arabes normaliser leurs relations avec Israël, a indiqué un haut responsable de la Maison Blanche.

Il n'a pas précisé ce que cela signifiait exactement pour ce pays d'Asie centrale, qui, à la différence des précédents signataires, a déjà des relations diplomatiques avec Israël.

Ce haut responsable confirmait en partie des informations du site Axios, selon lequel il s'agit pour le Kazakhstan d'approfondir sa relation avec Israël.

Ce pays participe jeudi soir avec d'autres États d'Asie centrale à un sommet avec le président américain.

Ce processus des accords d'Abraham est une priorité diplomatique de Donald Trump.

«Beaucoup de monde est en train de rejoindre les accords d'Abraham et j'espère que nous aurons bientôt l'Arabie saoudite», qui n'a pas de relation diplomatique avec Israël, a par exemple déclaré le président américain mercredi.

Il a aussi fait pression sur la Syrie, dont il reçoit lundi le président Ahmad el-Chareh, pour qu'elle rejoigne cette initiative diplomatique.

En 2020, les accords d'Abraham ont mené à la normalisation des relations entre Israël et des pays arabes: les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Maroc et le Soudan.

Mais nombre de pays ont jusqu'ici refusé de se joindre à ce processus, en particulier l'Arabie saoudite, ainsi que la Syrie et le Liban, voisins d'Israël.

Avec la guerre à Gaza déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, Riyad a écarté toute normalisation avec Israël sans la création d'un État palestinien souverain et viable, projet auquel s'oppose le gouvernement du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou.

AFP

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