
Le président élu de la Bolivie, le sénateur de centre droit Rodrigo Paz, a annoncé lundi que les relations diplomatiques avec les États-Unis, rompues depuis 2008 sous le gouvernement de l'ancien président de gauche Evo Morales, seraient «rétablies».
«Dans le cas précis des États-Unis (...), cette relation sera rétablie», a assuré l'économiste de 58 ans, lors de sa première conférence de presse depuis sa victoire dimanche au second tour de la présidentielle.
Les relations entre la Bolivie et les États-Unis ont été rompues lorsque Evo Morales a expulsé l'ambassadeur Philip Goldberg, l'accusant de soutenir un mouvement de droite qui aurait cherché, selon lui, à diviser le pays andin.
Le département d'État avait nié ces accusations et, par mesure de réciprocité, expulsé l'ambassadeur bolivien.
Evo Morales, proche allié pendant ses mandats (2006-2019) de Cuba et du Venezuela, avait également expulsé l'agence antidrogue américaine DEA et l'Agence américaine pour le développement international (USAID), sous les mêmes accusations.
Le climat distant entre les États-Unis et la Bolivie s'est maintenu sous le mandat du président sortant Luis Arce.
Rodrigo Paz a remporté dimanche le second tour face à l'ancien président de droite Jorge «Tuto» Quiroga. Il succédera le 8 novembre à Luis Arce, mettant fin à 20 ans de gouvernements socialistes.
AFP
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