
L’armée libanaise a inauguré, mercredi, son premier Centre conjoint de coordination et de sauvetage maritime (JRCC), à la base navale de Beyrouth, lors d’une cérémonie placée sous le patronage du commandant en chef, le général Rodolphe Haykal.
Financé par la France et l’Union européenne, et bénéficiant du soutien technique du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ainsi que d’autres partenaires, ce centre vise à renforcer la capacité du Liban à protéger les vies en mer et à surveiller ses eaux territoriales.
Le JRCC repose sur quatre piliers: prévention, préparation, intervention et relèvement. Il coordonnera les réponses aux urgences maritimes, permettant des interventions plus rapides et efficaces en cas d’appels de détresse, d’accidents de navigation ou de sauvetage de migrants.
Le général Haykal a souligné l’importance de cette réalisation, la qualifiant de «message humanitaire avant d’être une prouesse technique», et comme le symbole d’un «véritable partenariat entre l’armée libanaise, les pays amis et les organisations internationales». Il a également rappelé les missions continues de l’armée à travers le pays: maintien de la sécurité intérieure, protection des frontières, lutte contre le terrorisme, la contrebande et le trafic de drogue, et défense de l’autorité de l’État.
La cérémonie d’ouverture a réuni plusieurs personnalités, dont l’ambassadrice de l’UE Sandra De Waele, l’ambassadeur de France Hervé Magro, la représentante résidente du Pnud Blerta Aliko, ainsi que des représentants des agences de sécurité et des ministères libanais.
L’ambassadrice De Waele a rappelé que l’UE avait fourni du matériel de pointe, des équipements de sauvetage et des formations pour renforcer les capacités maritimes du Liban. L’ambassadeur Magro a réaffirmé l’engagement durable de la France à travers des formations et un partage d’expertise. Pour sa part, Blerta Aliko a insisté sur le rôle de ce projet dans «la sauvegarde des vies, la protection des plus vulnérables et le renforcement de la confiance des citoyens dans la capacité de l’État à répondre aux risques maritimes».
Le JRCC favorisera également une meilleure coordination entre l’armée, le ministère des Travaux publics et des Transports, les Forces de sécurité intérieure, la Sûreté générale, la Défense civile et la Force navale de la Finul.
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