
Donald Trump s'en prendra mardi devant les membres de l'ONU aux «organisations mondialistes» qui ont «fait péricliter l'ordre mondial» ainsi qu'aux pays qui ont choisi de reconnaître l'État de Palestine, a indiqué lundi sa porte-parole.
Le président américain, qui a bouleversé les alliances des États-Unis avec sa diplomatie transactionnelle et son approche nationaliste, prononcera son premier discours devant l'Assemblée générale des Nations Unies depuis son retour au pouvoir.
Le dirigeant républicain en profitera pour «exposer sa vision simple et constructive pour le monde», a déclaré Karoline Leavitt.
Il aura aussi à New York des entretiens bilatéraux avec ses homologues ukrainien et argentin, en plus d'organiser une réunion avec les dirigeants de plusieurs pays musulmans (Qatar, Arabie saoudite, Indonésie, Turquie, Pakistan, Égypte, Émirats arabes unis et Jordanie), a précisé la porte-parole de la Maison Blanche.
Elle a ajouté que le président américain s'exprimerait aussi mardi sur la décision prise par plusieurs pays, dont la France, de reconnaître l'État de Palestine.
Le dirigeant républicain «pense que c'est une récompense pour le Hamas» de reconnaître l'État de Palestine, a dit sa porte-parole.
Il fera savoir aux pays concernés que pour lui, cette décision largement symbolique, ce sont «des mots et pas assez d'actions concrètes».
Donald Trump entend vanter son action pacificatrice à la tribune de l'ONU, lui qui assure avoir mis fin à «sept guerres» depuis son retour à la Maison Blanche en janvier.
AFP
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