
Du 21 au 26 septembre, le Liban célèbre son patrimoine cinématographique à travers une série de projections gratuites, permettant au public de redécouvrir des classiques qui ont marqué l’histoire du cinéma libanais.
Le cinéma libanais s’apprête à revivre sous les projecteurs. Du 21 au 26 septembre, la Semaine du cinéma libanais s’affiche comme une plongée dans la mémoire collective du pays. Cette initiative se veut une célébration des trésors cinématographiques qui ont marqué des générations de spectateurs. Lors de l’annonce de l’événement, le ministère de la Culture a insisté sur l’importance de rendre ces projections accessibles à tous. «Nous voulons que la jeunesse redécouvre ces œuvres qui racontent notre histoire et notre identité», a-t-il déclaré, soulignant que la gratuité des séances est au cœur de cette démarche.
Pendant six jours, six films emblématiques du patrimoine national seront projetés gratuitement dans huit villes, de Beyrouth à Baalbeck, en passant par Tripoli, Saïda, Hammana, Amioun et Nabatieh. Pour beaucoup de jeunes Libanais, ce sera l’occasion unique de découvrir sur grand écran des œuvres qu’ils n’ont jamais pu voir ailleurs, des chefs-d’œuvre en noir et blanc aux films qui ont façonné l’imaginaire collectif du pays.
À Beyrouth, plusieurs lieux déjà confirmés accueilleront les projections, notamment le Cinéma Metropolis dans le quartier animé de Mar Mikhael, le Cinéma Royal à Bourj Hammoud et l’espace culturel KED à Karantina. Hors de la capitale, d’autres institutions se joindront à la fête, comme le festival international du film de Baalbeck, le théâtre et carrefour artistique Ishbilia à Saïda, ainsi que la Hammana Artist House. Des séances auront également lieu à Amioun, Tripoli et Nabatieh, offrant à toutes les régions l’opportunité de participer à cette célébration du patrimoine national.
La promesse est celle d’un voyage à travers le temps et les émotions. L’objectif est clair: permettre à toutes les générations, des cinéphiles passionnés aux curieux qui découvrent cet univers, de se rassembler autour de récits qui racontent l’histoire et l’identité du Liban.
Cette semaine dédiée au septième art ne se veut pas seulement un hommage au cinéma libanais, mais aussi une célébration vivante et collective. Dans les salles obscures, les spectateurs retrouveront l’émotion unique du grand écran, renouant avec des histoires qui, bien qu’anciennes, continuent de résonner dans le Liban d’aujourd’hui. Ce rendez-vous, en ouvrant ses portes à tous, incarne une promesse: celle de faire revivre l’âge d’or du cinéma libanais et de l’inscrire dans l’avenir culturel du pays.
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